Journal des Mines (1801-02, volume 12) [Image 12]

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EXTRAIT D'UN MÉMO/RE totale , ensuite que la densité spécifique de la combinaison naturelle , non - seulement surpasse de beaucoup la densité spécifique moyenne

de l'argent et du mercure liquide, mais encore qu'elle est bien plus considérable que celle de

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impropre pour désigner cette substance minérale. Le nom encore employé en chimie et dans les arts , ne- désigne pas une combinaison so-

lide mais 'bien-. tin Metztzge- piteux compOsé

de cristaux de mercure argentai extreemement

ce dernier métal, qui est le plus pesant des deux.

petits, adhéren s'entre eux par 1,2:in termède d'une

nalson, ,calculée d'après la formule du Citoyen euiiy, , ne serait que de 125,448, en y supposait le mercure:liquide , tandis.. qu'elle

consistance desr., masses, :(.41'.ainalgame artificiel

Éri!effetla pesanteur spécifique de la.combi-

certaine- quantité de etereztte4quide : anssi, la

est de J.41,192. Celle dti mercure n'est que de

est-elle très-variable OnTpeut,à, volonté la diaj outant du minuer ou, Vaugmenter tant mercure , tantôt en enlevant-une partie .de ce métal interposé, à l'aide d'un filtre convenable ( comme la peau de chamois ). C'est probable-

.

.

'Cent parties de mercure argentai, so- lide) et cristallise, contiennent donc 72,, 5.

-de-Mercure solide

rd,argent .... .

.

.

27, 5.

3:0"Cr.

_

SUR LE MERCURE ARGENTAL.

ment la difficulté de-séparer entièrement le mer-

cure excédent à la combinaison solide , qui a fait croire que l'argent et le mercure peuvent se combiner dans toutes sortes de proportions. Cette opinion ne paraît pas plus fondée que

celle d'après laquelle on regarderait l'argile ren-

due ductile par l'intermède de l'eati, comme

une véritable combinaison dont les proportions

Deux-autres essais faits à la, vérité sur des quanti4s,moins considérables ,, iont donné absoment.les marnes proportions:. L'identité des résultats de l'analyse de ce mi, sa pesanteur spécifique particulière ,. sa faculté de cristalliser, sa consistance et tous les aiitres earactèresrninéralogiques. quOui sont propres, prouvent évidemment qu'oit: doit le regarder comme le produit d'une véritable cornbinaison. chimique, qui a des proportions fixes et invariables, et que c'est avec ra,ison..,qu'orren a formé, une espèce particulière clans.lesinéthodes minéralogiques.

peuvent varier à l'infini. Il est bon d'ajouter enfin qu'à la température ordinaire, le mercure argentai est toujours parfaitement solide , et . qu'il est de phis insoluble dans le mercure liquide: ( on s'en est assuré par l'expérience.) La connaissance exacte de la densité spécifique du mercure argentai, ainsi que celle des proportions de ses deux principes composans , a. suggéré l'idée de faire quelques recherches sur la densité du mercure solide. On est parti de la supposition que les molécules des deux métaux n'éprouvent aucune dilatation ni pénétra-

combien la dénomination d'amalgame natif était

teur spécifique de l'argent =104,743 , celle du.

.

Il ne sera pa.s inutile de fane remaryierici

tion en se combinant. Connaissant la pesan-

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