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FORCE Dr LA VAPEUR DE L'EAU
la température d'un liquide augmente, la force de la vapeur qui s'en dégage, accroît avec une rapidité étonnante, les augmentations de l'é-
lasticité formant Une espèce de progression géométaique , correspondant à des degrés de chaleur en progression arithmétique. Ainsi le rapport de la force élastique de l'air atmosphérique
de 32' à 212° (1) , est à-peu-près comme i : 7 mais la force -de la vapeur qui se dégage, de l'eau de 32° et 212°, sont entre elles comme
L'objet qu'on se propose dans ce Mémoire, est de déterminer la: force que certaines vapeurs; celles de l'eau, par exemple , peuvent
- exercer .à différentes températures. L'importance -attachée jusqu'ici à cette recherche a sa
'source ,principale dans la considération de
Eut de ce vapeur comme agent mécanique. Et c'est aussi Mémoire.
ce qui a dirigé les ekpériences plus particulièrement sur les hautes températures. Mais il paraîtra, d'après ce qui suit, que les progrès de physique sont plus immédiatement intéressés .à des observations exactes sur la force de la vapeur à de basses températures. Différens Auteurs ont publié des expériences détaillées sur la force de la vaPeur. J'ai donné sur le même ,-sujet (- Meteorological Essays , page:134) une _table, de ces forces estimées' de io° en ao° , depuis 8o° jusqu'à 2120. L'Auteur del'article Vapeur (steam) , dans l'Encyclopédie .13titannique a donné les ;mêmes forces, depuis 32e ()It est ici question da thermomètre de Fahrenheit; ce
thermomètre est divisé de manière que 32° et 2120i repolident o° et 80° du thermomètre de Réaumur.
1T DE PLUSIEURS AUTRES /./QUIDES.
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jusqu'à 280°, et M. Betancourt, dans les _Hémoires des savans étrangers,pour L'année 1790,
a donné des tables sur le même sujet, pour
la vapeur de l'eau et de l'esprit-de-vin , de degré en, degré , depuis 32° jusqu'à 280°. Mais ces deux Auteurs ayant regardé comme nulle
la force de la vapeur de l'eau à 32°, se sont
trompés dans ce point et dans les parties inférieure.s de l'échelle. Quant aux degrés supérieurs,
c'est - à-dire , au-dessus de 212°, ils assignent trop de puissance à la vapeur ; ce dont ils sont redevables, comme je le présume, à la quantité d'air, qui, dégagé de l'eau par la chaleur, et mélangé avec la vapeur , accroît son élasticité. Dans une question aussi importante , il paraissait donc convenable d'atteindre un plus grand degré de précision. Voici la méthode que j'emploie. Je prends
ie. méthm
un tube de baromètre parfaitement séché. Je tdee21",r,rdé,a: le remplis de mercure, que j'ai eu soin de faire forceexvar,
bouillir auparavant, et je marque la place où
il est stationnaire. Alors ayant gradué le tube qu'a 155°.
en pouces et dixièmes de pouces, au moyen d'un.e lime , je verse dedans un peu d'eau ou du liquide, qui est l'objet de l'expérience , de manière à hurnecter ses parois, après quoi je remets le mercure, et renversant le tube avec
précaution, j'exclus tout l'air. Le baromètre, au bout de quelque tems , présenteune portion d'eau d'un huitième ou de un dixième de pouce (1) au haut de la colonne de mercure, parce qu'étant plus légère, elle monte le long des parois (i) Le pied anglais vaut 3 pieds il lignes du pied de
Paris , ou om, 3o45.
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Appareil.