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SUR LA ViE ET LES OUVRAGES , etc.
se rapportent aux produits de la cristallisation' confuse, et qui ne constituent que des niasses À les variations qui proviennent.de la présence de principes hétérogènes, lorsqu'ils ne modifient
que la transparence, la couleur et l'éclat, et
les variations qu'il appelle souillures, lorsque ces principes étrangers altèrent la dureté, la densité, et d'autres propriétés remarquables. Il attrait publié une méthode où cette théorie aurait dirigé la distribution et la description. des espèces minérales. Il aurait élevé à un trèshaut degré la science géologique. Il allait acquérir une nouvelle gloire. Vains projets ! triste condition hinnaine ! Une
maladie imprévue l'abat ; et, le 7 frimaire de l'an 10, il meurt dans les bras de sa soeur, de son frère Alphonse Dolomieu, de son beaufrère de Drée, et du législateur La Métherie, le frère de son ami intime, le savant naturaliste de ce nom. Cette nouvelle funeste répand la consterna-
tion parmi tous ceux qui vénèrent la vertu et le savoir. Et quel éloge de Dolomieu, que les regrets- que sa perte a fait naître ! Mais s'il a trop peu vécu pour la science, a assez fait pour sa renommée. Quelle partie de l'Europe méridionale ne rappelle pas ses travaux ? Les Alpes et l'Etna attesteront son. zèle aux siècles à venir : ils seront pour ainsi dire, ses monumens funéraires ; et jamais le voyageur éclairé et sensible ne s'élevera sur leurs cimes, sans prononcer avec attendrissement le nom de Dolornieu.
ANNONCES CONCERNA NT les Mines , les Sciences et lesArts
I. Emploi du sulfate de soude dans la fabrication drt verre.
D'Ar n
l'annonce qui a été faite dans le Journal de
Physique, que le sulfate de soude peut être employé sans préparation et sans intermède à la fabrication du verre siliceux, le Cit. Pajot-Descharmes a cru devoir rendre publie lé résultat de ses principales expériences sur l'emploi de ce sel dans les verreries. Il résulte des expériences que le Cit. Pajot-Deseharme3 .a rapportées dans le Journal de Physique (i ) .1°. Que le sulfate de soude employé seul avec le sable, en diverses proportions , ne peut réussir. 2'. Que le sulfalte de soude, mêlé de charbon pilé, dallai la proportion d'un dixième jusqu'à un vingtième du mélange , -donne un verre fauve ou plus ou moins noir , dans le genre des verres ou pierres obsidiennes : les creusets sont alors peu dégradés. 3°. Que parties égales de carbonate calcaire , de sulfate de soude desséché et de sable, donnent un beau verre, net eolide , d'un jaune-pâle: les creusets sont très-peu dégradés.. Le Cit. Pajoi-Descharmes observe , que malgré tous les soins qu'il a pris , il n'a constamment obtenu , avec le sulfate de soude, qu'un verre d'un jaune-verdâtre, tandis que le muriate de soude (sel marin ), traité de la même manière que le sulfate de soude, lui a toujours donné un verre d'une teinte bleue-légère , tirant plus ou moins sur le vert. Le Cit. Pajot-Descharmes se propose de revenir, dans un Mémoire particulier , sur toutes les. expériences qu'il a eu occasion de faire sur ce sujet ; aussitôt que son travail nous sera connu, nous nous empresserons d'en publier le résultat dans ce recueil. (1) Lpttre du Citoyen Pajot-lleschannes à.J. C. de La Métherie, tome LII , page 210.