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9.48
SUR. QUELQUES PROPRI
S
DE L'YTTRIA , etc.
de l'acide prussique, redevient soluble dans
l'acide acéteux. Je ne sais pas si l'on a remarqué auparavant que la glucine est précipitée de ses dissolutions par les succinates , ce qui la distingue aussi de Pyttria. J'ai aussi trouvé une grand différence dans la pesanteur spécifique des deux terres. L'yttria est la plus pesante de toutes les terres connues, ( elle surpasse même en pesanteur la baryte );
ce qui nous fournit encore une raison de la considérer comme une substance qui se rapproche beaucoup des métaux. L'-yttria précipitée avec de l'ammoniaque pure et fortement Substanc es dansleg-
quelles on a trouvé
rougie, pesait 4,842, tandis que la glucine, pareillement traitée, ne pesait que 2,967. D'après ce premier aperçu des propriétés ca' raeteristiques de Pyttria, il faut jeter un coup_ d'oeil sur les substances minérales qui renierment cette terre. Jusqu'ici elle n'a été connue que comme faisant partie d'une pierre de couleur brune - noirâtre, trouvée à Ytterby par M. Arrhemies et maintenant appelée gado-
linite. J'ai réussi à découvrir Pyttria dans
une nouvelle substance minérale dont elle fait partie. Il parait que la gadolinite , examinée par plusieurs chimistes et minéralogistes, doit être déjà suffisamment connue. Aussi je me
contenterai d'ajouter à la description qu'en
donne Klaproth, d'après la méthode de ,Werner, que la gadolinite pure est d'une dureté à faire feu avec le briquet (1). Mais pour ce qui (I) L'Auteur fait observer dans une qu'il vient de trouver dans des masses de feld-spathnote' à. Ytterby, , des
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regarde les proportions trouvées par l'analyse, entre -les parties constituantes de ce minéral, elles varient tellement dans les résultats des expériences, que cela seul suffirait pour engager les chimistes à faire de nouvelles recherches. Les travaux Suivis que j'ai entrepris sur cette substance, m'ont prouvé qu'il ne fallait pas se borner à trouver les proportions, mais aussi à examiner avec la plus grande attention les propriétés des parties dont elle est composée. Celui qui fit la première découverte de l'yttria n'avait pas un échantillon aussi pur qu'exige une analyse exacte. Les imperfections qui se trouvent dans mon premier Mémoire sur cette terre, doivent être attribuées en partie à ce que je n'avais pas trouvé une méthode sûre d'en séparer le fer, et en partie à ce que je n'avais pas encore soupçonné l'yttria d'être soluble dans les car-
bonates alkalins. Il n'y a donc que les expé-
riences de. Klaproth et dé Vauquelin qui nous restent à examiner. Le premier a obtenu, -yttria 59575.
21,25 silice oxyde de fer noir. 17,50 . o,5o alumine. . o,5o eau o,5o perte 100,00
rognons de gadolinite , qui portent des marques sensibles d'une cristallisation imparfaite, pareille à celle de certaine& espèces de grenats.
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