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FOURNEAUX QUI CONSUMENT
allumés sur la grille de la chambre antérieure; qu'on remplit ensuite de charbons 1éteints, et on ferme le couvercle. On allume en- même - teins quelques copeaux et du papier dans le tuyau, pour déterminer le courant. à prendre cette direction. Ont.
ouvre ensuite la porte qui correspond à la
grille. La combustion s'établit , l'air extérieur
entre par la grille verticale, et brûle le char-
bon ; les gaz, résidus de cette combustion, traversent la grille horizontale, circulent en-
tre la caisse de tôle 'et les parois du poêle, et s'échappent , presque refroidis , dans le tuyau ; le bois se distille et se convertit en
charbon ; la fumée et les produits gazeux qui s'en dégagent, sont forcés de traverser le charbon incandescent, et sont brûlés, au passage,
par l'air même qui entre par la grille : on ne voit aucune fumée sortir par le tuyau, et ce tuyau est moins chaud que les parois du poêle
(1). Le charbon qu'on obtient de la distila-
Premier fourneau pour le chauffage
des chai, <hères.
tien du bois, sert au chauffage du lendemain On ne charge ce poêle qu'une fois, le matin, pour la journée entière. 5. Watt a imaginé deux sortes de fourneaux fumivores pour le chauffage des chaudières (2). Dans l'un, représentéAT. .1_, pl. LV , la houille
est jetée dans une sorte d'entonnoir où elle
brûle à flamme renversée. L'air atmosphérique entrant par la porte supérieure, emporte avec Voyez une pins ample description de ce poêle et de
- .es avantages , dans le tons. II des Annales des Arts.
Voyqz le tom. 1V du Repertog of arts.
puorar FUMJE , etc.' 265 lui la fumée qui se dégage de la houille fraiche, et la fait passer à travers la houille inférieure,
à demi-brûlée, qui a cessé de fumer, et qui est incandescente ; cet air entretient la combustion de la houille , mais il ne suffirait pas peur brûler toute la fumée. On rend la combustion complète en admettant dans le fourneau, au niveau du fond de l'entonnoir, un courant d'air frais, qui n'ait point passé à travers le combustible, et n'ait rien perdu de son oxygène.
.AA est la chaudière, qui peut avoir une
forme quelconque appropriée à l'usage auquel elle est destinée. BB , canal qui entoure la chaudière. C, passage communiquant entre le canal B et le dessous de la chaudière. DD, tuyau qui conduit la flamme sous le fond de la chau-L
dière. M. Watt estime que c'est dans ce tuyau
que s'achève la combustion entière de la fumée. EE, cendrier, F, porte pour retirer les cendres : elle doit être fermée pendant le travail. G-H,
foyer en forme d'entonnoir. Le combustible frais qu'on ajoute continuellement est mis en G : il descend graduellement à mesure que le
combustible intérieur se consume. La partie FI est très-chaude, car elle est sans cesse remplie de coak qui a cessé de fumer. I est une ouverture pour admettre de l'air frais au bas du foyer et régler le feu. K est une porte que l'on ouvre
quand on veut cesser le travail. L est une arcade de brique sur laquelle on place d'abord des charbons allumés : lorsqu'ils sont bien enflammés , on ajoute de la houille par-dessus, et on en remplit le foyer jusqu'en G, en ayant soin de laisser des interstices pour le passage
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