Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
2
POSPHORESCENCE DE LA TRÉMOLITE
lorsque Dans d'autres elle ne se montre que incandesle minéral est placé sur un charbon
cent, ou sur tout autre corps échauffé à un
.
degré analogue : tel est le carbonate de stronthiane , ainsi que celui de baryte , etc. Dans d'autres enfin la phosphoresoence se développe, celle de soit par l'action du frottement, soit par fluates les phosphates et les la chaleur : tels sont de chaux, ainsi qu'un très-grand nombre de carbonates,de la même terre, et principalement ceux celorés en brun, et jaunâtres. questions, Ces faits donnent lieu à plusieurs dont la solution serait d'un grand. intérêt. Ces deux phosphorescences dépendent-elles de la même cause , dans toutes les pierres qui coloen sont douées, et sont ,en même4emsdu dérées? La couleur diminue en proportionla chagagement .de la phosphorescence par leur; et lorsqu'elles cessent d'être phosphorescentes , elles cessent en même-teins totalement du d'être colorées. Ce phénomène dériverait-il interdégagement de la lumière combinée, ou posée ? et dans ces Mêmes pierres la couleur appartient-elle en réalité , toujours à des oxydes métalliques, et principalenient aux oxydes de fer ? et ne pourrait-elle pas aussi appartenir simplement à la lumière combinée ?Dans ce-cas se déne pourrait-on pas penser que la lumière ces mêmes composerait , en se combinant avec pierres, et. n'entrerait alors dans leur composition que par rayons isolés ou par combinaices mémes rayons ? son de deux ou plus decependant dans le cas Une remarque qu'on est -de faire à cet égard, est que telles pierres clonent constamment, par l'action de la cl
Er DE LA DOLOMIE. une phosphorescence de la même couleur, quelle que soit celle qui colore leur substance-. Les fluates de chaux, par exemple, qui montrent les couleurs les plus- vives et les plus 'variées, donnent constamment une lueur tirant sur le violet, à l'exception seulement de la variété de Sibérie, à laquelle ou a donné le nom chloraphage , et qui, quoique colorée en violet, donne une phosphorescence d'un beau v rt d'émeraude. Dans d'autres , tels que dans pies carbonates de chaux, dans cenx de baryte de strontiane , etc. quoique ces pierres soient, parfaitement incolores, la phosphorescence est constamment d'un jaune rougeâtre, ou orangée.. Quelle peu,.: être la cause de ces espèces de contrastes? Dans quelques cas la cause qui produit la phosphorescence dans les pierres, semble appartenir à une partie essentielle de leur substance, qui n'en est jamaisprivée complètement ; tels sont les fluates et les phosphates calcaires , etc. Dans d'autres elle parait être purement accidentelle à la pierre, et ne se montre que dans un certain nombre d'indhidus tenant à la même espèce. Dans I remier.pparremis cette propriété peut et doit îkreindiquiecomme faisant nombre parmi les caractères spécifiques de la pierre. Dans le second , elle n peut servir' de caractère à l'espèce, et ne peut telire ployée pie comme désignant une de ses variétés; tel est, par exemple, ce qui existe dans la trémolite et dans la dolomie, sur lesquelles je vais rapporter ici quelques observations , qui me paraissent mériter de fixer un instant Irwt-. tendon des minéralogistes..
De Saussure, et le professeur
lumentLeack