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ANALYSE DU BASALTE.
l'eau; la dissolution filtrée à travers un papier lessivé, et ensuite un peu plus que saturée avec de l'acide nitrique le plus pur : j'-y fis ensuite tomber goutte à goutte de la dissolution de ni-
trate d'argent, et elle devint trouble et blan-
châtre. Après qu'elle eut été exposée à la chaleur, et qu'elle fut devenue parfaitement limpide, je trouvai au fond du verre un petit dépôt, qui fut recueilli avec le plus grand soin, et qui pesa grain. Il fut exposé au chalumeau dans une cuiller d'argent : il n'y coula point comme aurait fait du muriate d'argent pur; niais la plus
grande partie se réduisit en petits globules d'argent, qu'une masse grise tenait séparés et avait empêché de se réunir en un seul. Une
légère pression les dispersa, et avec un microscope , je vis que la masse grise était (de l'argent corné) du muriate d'argent. Les globules furent dissous dans de l'acide nitrique , et le muriate d'argent rassemblé avec tout le soin possible il pesait environ un vingtième de grain ; ce qui ne donne pas un centième de grain d'acide muriatique.
ANALYSE Du Minéral connu sous le nom de Mine de Manganèse violet du Piémont , faite au Laboratoire de l'Ecole des Mines.' Par le Cit. Louis C011131E11, ingénieur des mines.
LORSQU'ON a entrepris les recherches suivantes, on était dirigé par l'espoir assez fondé de découvrir une espèce nouvelle , et quoique l'examen chimique et minéralogique ait seulement conduit à la découverte d'une variété, le résultat n'en, est pas moins intéressant sous
le rapport philosophique de la science. Il prouve effectivement à quel point les variations acci-
dentelles de la transparence et d6; la couleur, peuvent souvent en imposer, et de plus coinbien. on doit se défier des caractères empyri-
ques pour préjuger de la nature d'une substance minérale. Le prétendu manganèse violet se trouve en Piémont, Saint-Marcel, dans une montagne de gneiss. Il accompagne le manganèse oxydé métallo-de compacte (Haüy) , et lui sert de gangue conjointement aVec l'asbeste, le quartz, et lç, calçaire spathique. M. Napione est le premier minéralogiste qui
aitporté son attention sur cette substance :
en a publié la description e t l'analyse 'dans les Mémoires de l'Académie de Turin pour 4