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SUrt L'ÉVAPORATION DES EAUX SALftS
bois blanc. Dans les salines du Mont-Blanc on
alimente les fourneaux" avec du sapin et du mélize d'excellente qualité, et en grosses bûches rondes qui sont flottées. Le travail qui se fait lentement est plus coûteux en combustibles que celui qui s'opère avec rapidité ; mais dans le premier cas on obtient un sel plus pur et mieux cristallisé. - Le sel en pain le moins pur de tous , a en
outre contre lui d'être le plus coûteux. Cette
fabrication est supprimée. Dans les salines qui cessent leurs travaux en hiver, comme cela se pratiquait au Mont-Blanc la formation est plus avantageuse :, on pourra s'en convaincre par l'état suivant dressé d'après
les résultats de formation de salins, pendant les cinq années écoulées de 1789 à 1793.
Vendémiaire. . Brumaire Frimaire Nivôse Pluviôse Ventôse
. .
107,452. Germinal 99,042 Floréal. 94,646. Prairial. 92,776 Messidor 92,574. Thermidor 93,644. Fructidor.
95,5842 98,656. 100,8884 105,986. 109,022. 109,687.
Le sel formé et l'eau douce évaporée étant exprimés par loo,000 dans le .travail commun de l'année, on a pour la formation de chaque mois les termes ci-dessus. On trouve ici la preuve qu'on ne peut compter sur un résultat de formation, que lorsqu'il est pris sur toute -une- année. Il n'est pas même très-exact si on reà\plusieurs années pour établir les résultats.
DANS LES SADINES DE FRANCE,
etc.
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Aussi la note de M. Humbolt, sur les salines étrangères, ne deviendra précieuse, qu'accompagnée d'observations analogues à- celles-ci. Pour comparer les salines entre elles, il faudrait joindre,diverses aux calculs que présente cet état, des renseignemens sur le tems employé, les fers consommés , le prix de maind'oeuvre, et la qualité des sels.