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SUR LES FORMES :CRISTALLINES
DU TUNGSTATE DE CHAUX, etc.
sommet , pris sur deux de ses faces opposées s; était de 48°, et par conséquent celui formé par
placement des arêtes de celui primjtif. Je lui mandai mon doute, en lui ajoutant que.si il était fondé, l'octaèdre de tungstate de chaux de M. Pasquay devait avoir 64° 22 pour mesure de l'angle solide de son sommet, pris sur,
la rencontre de ces mêmes faces à la base de .2.32°. Les angles plans de ses faces triangulaires
isocèles, étaient de 44° 16' pour l'angle solide du sommet, et de 67°52' pour chacun des deux autres. Il présentait de légers plans de remplacement, à chacune de ses huit arêtes pyramidales ainsi qu'à l'angle solide du sommet de chacune de ses deux pyramides, comme. le.représente la . 2. PL. IV. Les cristaux de tungstate de chaux étaient
encore assez rares à cette époque , et leur
forme n'avait pas été exactement déterminée on s'était contenté de dire qu'elle était octaèdre, sans rien spécifier sur la nature de cet octaè-
dre. Tout, dans celui aigu que je possédais,
me mettait dans le cas de le considérer comme étant la forme primitive de cette substance qui se refuse au clivage. Peu de tems après M. Schreiber,, Minéralo-
giste distingué, dont je me plais à conserver le souvenir, et qui m'a souvent accompagné dans les montagnes du Dauphiné, dont il était alors Directeur des mines, me manda de Stras-
bourg qu'il venait de voir dans le cabinet de M. Pasquay,, minéralogiste de cette ville, fort bel octaèdre de tungstate de chaux, mais qu'il différait cependant du mien, en ce qu'il était beaucoup plus surbaissé; Le remplacement des arêtes de celui que je possédais, joint à quelques traces de décroissement, parallèlement à ces mêmes arêtes, me firent soupçonner que l'octaèdre, dont me parlait M. Schreiber,
devait être secondaire, et produit par le rem
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les faces ; cette mesure étant celle de ce même angle pris sur les arêtes du mien. M. Pasquay ayant eu la grande honnêteté de m'envoyer son cristal, j'ai eu la satisfaction de reconnaître par moi-même que je ne m'étais pas trompé. J'ai eu très-souvent, depuis cet instant, l'oc-
casion de renouveler cette observation, non. sur l'octaèdre aigu ou primitif, qui parait être. très-rare, et que je n'ai aperçu qu'une seule fois depuis, en petits cristaux colorés en un Jaune brun, et à arêtes remplacées, venant dek Schlaggen wald en Bohème, mais sur l'octaèdre secondaire. Et récemment enfin j'ai pu la vérifier de nouveau, sur des cristaux que renferme la collection de M. Gréville , et dont quelques-
uns sont d'un volume étonnant, puisqu'ils ont environ un pouce et demi de côté, sur plus de trois de hauteur. Ces octaèdres m'ont constamment donné pour leurs angles, les mêmes mesures que celles que j'ai citées précédemment. Le cristal primitif de tungstate de chaux est donc un octaèdre aigu, ayant 48° pour mesure de l'angle solide de son sommet , pris sur les faces, et 64° 22' pris sur les arêtes. Ses faces triangulaires isocèles ont 44° 16 pour mesure de l'angle de leur sommet, et 67° 52, pour dia-, cun des deux autres , fg. 1. Cet octaèdre éprouve un décroissement à ses huit arêtes pyramidales , qui les rempla-
ce chacune d'elles par un plan également T., 4