Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
SUR LA PIIIPAEATION DE L'ACIER, etc.
194
MÉMOIRE Su.it la préparation de l'Acier et lafizbrication des Faulx en Stirie et en Carinthie. Par le Cit. RAmnouno , propriétaire des forges de Tronçais, membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale , correspondant de la Société philomathique de
Paris , etc.. etc.
I. Pre'paration de l'Acier.
LE s barreaux d'acier sortant des fabriques
Étirage de 1. l'élniecic7Pe- ont
de 9 à io pouces de longueur sur 2 pouces de largeur et 12 lignes d'épaisseur. Comme ils ont été cassés à froid , le raffineur peut juger facilement: de la qualité de chaque morceau
et il met à part
qui sont d'acier pur et
ceux qui sont de nature frrreuse.
.Çqs. barreaux ,,sont; chauffés au charbon de beià, couleur;Weexisel,, dans un foyer de forge, et étirés seils un. martinet du poids de 3oo liv.
en barres de /4 à. /5 lignes de largeur sur 4 à 5 lignes d'épaisseur. L'ouvrier ne perd pas .son Lems à parer sa barre, il se contente de la forger grossièrement ; cette barre est ensuite cassée en morceaux de 23 à 24 pouces, pour être corroyée et raffinée.
2. Seize de ces morceaux sont appliqués à da M"q plat les uns sur les autres, avec l'attention la plus exacte de mettre , au centre du paquet Raffinage
195
ou trousse, l'acier le plus parfait, et pour enveloppe les morceaux qui contiennent encore du fer. S'il se trouve quelques morceaux trop courts, c'est - à - dire , ayant moins de 24 pouces de longueur, on en met plusieurs dans le paquet, les uns au bout des autres , en leur faisant oc-
cuper une place relative à leur qualité. Lafrg. t ,pi. VI, représente le paquet, les barres vues sur leur épaisseur. L'ouvrier saisit ce paquet avec la tenaille à crochet,. et le chauffe par un bout à l'extrémité opposée , avec précaution , jusqu'à ce qu'il soit assez chaud pour souder. Alors , il le porte au martinet, qu'il fait agir très lentenient; cette opération faite, la partie soudée est enten aillée ; la trousse est portée de nouveau au feu pour faire subir le même travail, et de la même manière au bout opposé. La seconde opération donne au paquet la forme représentéelg. . 2. -
L'ouvrier continue le corroyage par des Chaudes successives, etde proche en proche ; il étire des barreaux de io lignes quarrés -: si quelques
parties se refusent au soudage, soit par des corps étrangers introduits entre les barres, soit par le défaut de température, il y remédie par
une chaude nouvelle. Ces barreaux conservent le nom de mocq : c'est une étoffe d'acier destinée à faire le dos des lames de faulx. 3. L'étirage de l'acier fin , destiné au tranÉ ti g de chant de la faulx , est le même que celui de l'acier l'étoffe, il ne diffère que par les dimensions 'que l'on donne aux barres. L'acier fin étiré est N