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SUR LA PidPARATION DE L'ACIER
lui est présentée , la frappé d'un coup violent sur l'étau, pour détacher les parties oxidées ;
tandis que de la main gauche, il continue le
travail de la pièce qu'il tient Sous le marteau lorsque l'ouvrier substitue sur l'enclume une autre pièce à celle-ci, jamais le marteau ne donne un coup à faux. Si le renfort se trouvait trop large, ne frit-ce que d'un de ligne, il le retrécit,d'une manière si adroite , qu'il n'emporte pas pins de madère dans un. endroit que .
dans l'autre. Une règle posée le long du renfort, jusqu'à la courbure , porterait infailliblement sur tous les points. io. La, faulx , après avoir été élargie, passe Dressage de la lame, entre les mains d'un ouvrier qui, avec le mar-
teau à main, et sur un tas de fer battu, la re-
dresse en partie. Cette opération s'achève à un autre petit martinet du. poids de 3o livres ; là on avive aussi le renfort, mais préalablement
.
la pièce est dégourdie au feu de charbon :ce .martinet est mu avec une grande vitesse ; frappe 3oo coups par minute. Sortie de ce martinet , la pièce passe entre les mains d'un autre ouvrier pour aviver le renfort d'une manière plus parfaite. Sur l'enclume a dig. 9, on fixe avec une bride le barreau c. La lame porte
sur la table, et le renfort de la faulx s'appuie contre le barreau, qui s'oppose au recul. Avec la tranche d'un marteau, l'ouvrier bat la faulx à coups redoublés, dans l'angle l'Orme par le renfort et la lame.
Marque de
la fabrique.
Il est aisé de sentir que l'habitude dans cette opération est indispensable.; car un coup donné à faux percerait la l'aulx. L'on chauffe la crosse, sur laquelle ,on .
ET LA FABRICATION DES FAULX.
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prime avec un poinçon , la marque du Fabricant, et celle avouée par le Gouvernement. La crosse est chauffée de nouveau pour l'ouvrir , et lui faire décrire l'angle convenable avec la lame. Avec une cisaille fixée dans un billot , et menée à la main , le maître ouvrier dresse la laine et emporte la matière inutile, l'habitude lui sert aussi de règle, rien dans cette opérarien ne régularise la marche de la pièce ; néanmoins toutes ont la même courbure et la même largeur. 1. La faulx est chauffée couleur de blanc, à la forge à bras , dans un feu de charbon de bois, avec l'attention de tenir le renfort
Dressage de la crosse. Dressage à la: cisaille.
De latrem
pe.
en bas, et le tranchant en haut également rouge, elle est -plongée dans un bac, doublé' intérieurement de cuivre ronge, et rempli à
cet effet de graisse liquide : l'ouvrier introduit le renfort- le premier. Ce liquide est composé d'égale portion de graisse de boeuf; de veau et de mouton. La pièce dans le bac est abandonnée par le
trempeur , un compagnon la retire , et fait
tornber les gbuttes de graisse en passant sur ses deux faces une écorce de cerisier ; cette écorce est entretenue à une, certaine température dans un pot rempli d'eau chaude : ce moyen empêche la graisse de s'attacher à l'écorce (i). (1) Quoique les ouvriers prétendent que l'écorce de cerisier soit la substance la plus convenable pour cette opération , il n'est pas Moins vrai que j'ai vu à Givonne , près de Sédan , se servir d'un goupillon , composé de branches de bouleau.
F.t1