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SUR LA CHALEUR ET LE FROID, etc.
le contact immédiat du verre du manomètre avec le peu d'air qu'il contient. Mais dans le grand récipient il faut un teins de io secondes et plus pour rétablir l'équilibre dans toute la capacité intérieure. C'est ce rétablissement d'équilibre de température qui augmente ou di-
minue le ressort de l'air du récipient, et fait rétrograder la colonne de mercure du manomètre. Or j'ai trouvé par d'autres expériences qu'un changement de température de 50° cause une variation de =-0- environ dans le volume de l'air. Il s'ensuit que , dans le cas du rétablissement de l'équilibre dans l'air condensé, il y a environ 5o° de froid produits., et un peu plus de 5o° de chaleur dans l'air raréfié. Cette légère différence semble provenir de ce que la condensation de la vapeur diminue l'effet dans le premier cas, et l'augmente dans le second. Les expériences et observations, rapportées ci-dessus, ont servi à constater les faits sans égard à le théorie. Cette théorie a été donnée dans quelques ouvrages : elle est la même que celle qui a été attribuée à Lambert par Saussure et Pictet , et qu'ils ont eux-mêmes adoptée. Lambert suppose que le vide a une capacité particulière de chaleur, comme l'air, ou toute autre substance, et la capacité de chaplus grande que celle d'un leur du vide, égal volume dair atmosphérique, de sorte que plus l'air est dense, moins est grande sa capa-
cité de chaleur. Dans cette hypothèse , les phénomènes, que nous avons rapportés, rentrent dans la classe des faits physiques dans lesquels il y a un dégagement ou une absorption de cha.-
sun LES EXPÉRIENCES PRÉCÉDENTES.
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leur, opéré par le mélange de plusieurs substances. Si cette théorie est vraie, et j'avoue qu'elle me paraît très-probable, les expériences dont il a été question peuvent conduire à déterminer la capacité absolue de chaleur du vide , et celle des différens gas par une méthode entièrement neuve.
REMARQUES Sur les Expériences précédentes
Par A. B.
Nous nous permettrons d'ajouter aux expériences qui précèdent un fait qui s'observe tous les jours quand on se sert ( dans les cours et les cabinets de physique ) , des machines de compression ordinaires ; c'est que, si l'on. ou-
vre le robinet pour donner issue à l'air comprimé on voit à l'instant le mercure du baromètre descendre rapidement, et si l'on ferme alors subitement le robinet, le mercure re-
monte lentement d'une certaine quantité, quelquefois de plus d'un pouce ( 2 ou 3 centimètres) , et il reste ensuite stationnaire. Ce fait nous paraît devoir s'expliquer de la même manière que les expériences io et il cidessus. L'air comprimé du récipient, se raréfiant lorsqu'on ouvre le robinet, sa capacité de chaleur augmente, et sa température baisse : et par une suite nécessaire sa force élastique est moindre qu'elle ne serait, si sa temperature eût resté la même ; mais bientôt, quand le roS