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SUR LES PIERRES DITES
trique, muriatique , etc. , ont présenté, dans la série des opérations qu'on leur a fait subir,
et par la nature des élémens qu'elles ont fourni, la plus parfaite similitude entr'elles et avec les précédentes. Ainsi l'on doit aujourd'hui regarder, comme une chose exactement démontrée, que les pierres dites tombées du ciel en différentes régions de la terre , sont composées de
principes parfaitement semblables, que, conséquemment, il faut recourir à une cause commune pour en expliquer la formation, et supposer une source également commune, où la nature en puise les élémens. Je dois cependant av ouer que les échantillons des pierres tombées en France, sont un peu plus chargées de fer que celles des pays étrangers ; mais ce métal
s'y trouvant, pour la plus grande partie, en
globu]es distincts qui ne se pulvérisent pas sous le pilon , ils n'ont pu influer sur les résultats
de l'analyse, avant passé la poussière terreuse dans un tamis fin. Toutes les pierres tombées sur la terre, et surtout celles de France, contiennent ainsi que je l'ai dit déjà plusieurs fois, des globules
plus ou moins distincts de fer métallique
dont quelques-uns pèsent jusqu'à trois ou quatre grammes. Il m'a paru: intéressant de sou-
mettre ce fer à quelques essais analv;tiques , pour connaître la nature de ses principes conStituans ; mais avant d'en offrir les résultats, il ne sera pas inutile d'en exposer les caractères physiques. Il est beaucoup plus blanc que le
fer ordinaire , sa couleur se rapproche de celle de l'étain ; sa dureté est aussi plus considéra, conséquemment il se forge plus difficilement
TOIVIB1ES DT .CIEL.
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Ce métal est dissout avec facilité et efferves. Examen cence par tous les acides qui dissolvent le fer dchiTique ordinaire ; mais au lieu de donner du gazlèlsy: Itos pierres drogène pur , il fournit du gaz hydrogène très- les du sensiblement sulfuré. A la vérité, il n'y a qu'une ciel.bees partie de ce gaz hydrou,ène qui soit combinée au soufre, car l'ayant tait passer au travers de
l'eau et des alkalis caustiques, la plus grande quantité de ce fluide ne s'y est pas dissoute ; et après avoir ainsi traversé successivement les différens liquides dont je viens de parler , il ne donnait plus de signes sensibles de soufre aux réactifs ; mais l'eau et les alkalis',étaient manifestement hydrosulfurés , puisqu'ils précipitaient alors la plupart des dissolutions métalliques, et notamment celles de plomb en noir. Ce gaz hydrogène sulfuré m'a présenté un phénomene qu'on n'a point, à ce que je sache, observé dans sa combinaison avec l'eau ; c'est une décomposition très-prompte , éprouvée
dans un flacon parfaitement bouché
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avait été conservé pendant quelques jours. Au bout de ce tems , il y avait, au fond de l'eau beaucoup de petites lames blanches,, et l'eau
n'avait plus d'odeur ; elle ne précipitait plus les dissolutions de plomb. Ce gaz avait donc souffert une décomposition complète.
La dissolution du fer dans l'acide muriatique , fut précipitée par l'ammoniaque dont on
ajouta une surabondance ; la liqueur filtrée avait une couleur tirant sur le pourpre, l'oxyde
de fer, lavé et calciné , était brun, et avait sensiblement augmenté de poids. La liqueur ammoniacale, soumise à l'évaporation, déposa de légères traces de fer, mais elle conserva sa
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