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Sua LES SALINES DE BAYIÉRE
Cbaudières de Hallein.. Anciennes chaudières de Go pieds de diamè-
tre.
Deux bâtimens déjà anciens, contiennent six grandes chaudières très-délabrées et mal construites. Leur forme est circulaire et d'un diamètre de soixante pieds. On n'y a pas employé, comme à Reichenhall , Traunstein et Berchtesgaden, de plus petites chaudières, dites depré-
paration , ni de manteau ou enveloppe pour contenir-la vapeur et conserver la chaleur du liquide bouillant. Ce n'est que depuis deux ans environ, que, Nouvelles chaudières. hors de la ville , dans un bâtiment tout neuf,
on a construitdeux nouvelles chaudières à-peu-
selon le principe de celles de Reichencette différence que la plus grande
hall, avec elles diffè- Errés rent de cet' chaudière En quoi
le e de Reichenhall.
Sel en pain.
l'est plus que dans les salines de Bavière, que les plus petites sont aussi plus petites, et que les deux chaudières , c'est-à-dire , la petite et la grande , sont chauffées par un seul foyer. Une autre différence encore, c'est que le sel retiré , comme en Bavière, de trois en trois
heures, n'est pas porté en poudre dans les
étuves , mais-réuni en forme de pains coniques
dans de petits tonneaux percés à leur fond , qui les reçoivent au sortir des chaudières , et porté de cette manière dans les étuves à sécher. Les étuves diffèrent aussi, en ce cue ce ne Étuve sem. sont que de grandes chambres , ou c e grands b, table au boulangers. fours, que l'on chauffe comme ceux des boulangers, et dans lesquels, après que le feu est éteint, on place autant de pains de sel que le four en peut contenir.
ET DU PAYS DE SALZBOURG.
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Dépenses de Combustible. Avec une voie de bois de sapin, un peu plus Bois erm. ployé pour considérable que celle de Bavière, puisqu'elle faire a cent dix - huit pieds cubes , on obtient seize user cristalet séquintaux de sel cristallisé : donc, pour mille cher le sel. quintaux , il faut six voies un quart. Ajoutant à cela une voie pour les fours à sécher par cent vingt - un quintaux, cela donne cinq sixièmes d'une voie pour sécher cent quintaux ; donc les dépenses du bois pour la cristallisation du sel et pour le four, ne montent ensemble qu'à sept voies un douzième Observons en passant, (et ce qui est assez re- êmeconi.narquable), que les vieilles chaudières , ton- sr,":1"imi tes délabrées qu'elles Sont, n'exigent pas, pour iàerimeess eatnla formation .entière du sel , plus de combus- "rd' tible que les nouvelles salines construites sous dièrcesa.iila direction des hommes les plus habiles de .
Salzbourg. Ce qui sert à expliquer ce phénomène, c'est Quelle en la. grandeur des chaudières et leur forme cir- est la raiculaire. Or il est démontré que le rapport du Son.
contenu au contenant est plus. grand dans les grandes que dans les petites chaudières, et plus dans les rondes que dans les quarrées ; d'où il résulte que les plus petites offrent plus de contact à l'air et aux murailles qui,absorbent une partie de la chaleur. Si l'on peut espérer quelque nouvelle économie du combustible, c'est d'.après ces données qu'il. faut diriger les recherches'. Le produit annuel des salines de Hallein , Produits monte à quatre cent Mille quintaux de.sel , et saa7"eesises cette civantité est moins bornée en raison du Hallein.
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