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SUR LE COMMERCE
tient 11,5oo ouvriers, et son bénéfice annuel est de 1,201,000 écus. Ces manufactures' occupent 18,127 ouvriers, et la vente de leurs fabrications annuelles produit un bénéfice net de 1,759,250 éc. Aciéries.
Les bases essentielles des fabriques du pays de
Berg, sont le fer et l'acier.
La conversion de la fonte en acier se fait dans
des creusets dont les dimensions décident généralement la réussite de la conversion. L'addition continuelle du charbon de bois , pendant l'opération , est indispensable ; la matière en fusion doit être constamment abritée de l'air et recouverte de laitier et de charbon de bois. Deux soufflets mûs par Peau-, fournissent l'air nécessaire pour entretenir l'incandescence , acier.
épurer la fonte, et la convertir en
L'objet principal, pour l'ouvrier, c'est la direction qu'il donne aux buses de ses soufflets. L'essentiel est que, par cette direction des buses,
l'air en s'échappant des soufflets, circule également dans tout le contour du creuset , afin que toutes les parties de la matière en soient impregnées Au bout de 5 à 6 heures de travail ;après que l'ouvrier a consommé 240 liv. environ de fonte et ferraille , 400 liv. pesant environ de charbon de bois il obtient une masse d'acier de fusion du poids environ de 1.4o liv. Il porte la masse
sous le marteau ; elle y est coupée en 4 Morceaux de poids à peu-près égal. C'est là -proprement l'acier naturel de fusion , dit acier brut,
qui, après avoir été étiré en barres de 17 à 18 lignes quarrées , passe à la raffinerie.
461 ERO Le maître raffineur étire toutes ces barres en Raffinage lames de 20 à 22 lignes de large , sur une épais- de l'acier. seur de 27 à 3 lignes ; à mesure qu'elles sortent de dessous le martinet , il les jette dans l'eau pour les tremper , afin d'en distinguer la qualité à la casse ; il en fait des lots séparés, et à mesure qu'on lui commande une sorte d'acier, il en compose des paquets ou trousses La connaissance la plus essentielle du maître raffineur, est de bien composer sa trousse et, sur-tout, de bien amalgamer les lames avec les sortes d'acier convenables pour l'usage auquel il est destiné. Cette combinaison est fort ingé-
TU PAYS DE
nieuse :on en concevra aisément la cousecjuen ce , si l'on fait attention qu'une trousse
d'acier employe 2o à25 laines, et pèse 3o à35 liv. Après avoir été soudée à un feu de houille très-
actif, elle est étirée en une barre de 22 lignes quarrées , et repliée sur elle-même, pour être étirée de nouveau en lame et reportée en d'au-
tres trousses, afin d'y subir une nouvelle combinaison. Toutes les barres d'acier naturel sont le résultat de 6o , 8o et même 16o lames les unes sur les autres. Les différentes sortes d'aciers raffinés qu'on. portes d'a-! employe journellement dans le commerce sont, savoir L'acier dit de Styrie ( pour la taillanderie).
L'acier dit d'Hongrie. L'acier dit des Carmes.
L'acier dit étoffe de Pont ( pour la colltellerie). L'acier de ressort, soit de voiture ou autre
L'acier de lime.
L'acier dit de a et 3 marques, propre à la fabrication des armes blanches : il est ainsi Gg3
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