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les dents d'une roue fixée au grand arbre qui met les tables en jeu. Cette caisse est placée derrière, et entre deux caisses p.
On metles vases destinées aulavage dans le compartiment supérieur de cette caisse à hrouait ; on fait tomber dessus un petit filet d'eau , qui se
charge d'une partie de ces vases, et qui, en pas-
sant par un trou pratiqué à la cloison, les entraîne dans l'autre compartiment : là, elles sont
agitées et délayées par le mouvement du moulinet. Lorsqu'elles ont atteint la hauteur du trou
de sortie, elles entrent dans un petit canal qui se divise en deux branches, et qui les conduit sur deux tables ; elles y sont travaillées comme les autres minerais : le travail va ici plus lentement; ôn ne donne presque pas de choc. Un lavage dure quatre à cinq jours ; e qu'on a sur les tables, au bout de ce tems , est d'environ 5o à 6o paniers. Le contenu est de 2 à 2 onces d'argent. Les vases sont lavées trois fois ; mais
dans le premier lavage, toutela moitié inférieure de ce qui est sur la table est levée séparément, et remise parmi les vases qui n'ont pas encore subi
le lavage. Ce qui, pendant les .deux derniers, a été reçu dans la caisse, qui est au-dessous de
EN SAx1g.
485 table, est relavé deux fois le schlich que l'on. en retire, n e contient guère plus d'une once d'argent par quintal. J'observerai ici que si ce contenu était moindre dans quelques vases, il faudrait les abandonner ; car l'argent que l'on en retirerait, ne suffirait pas pour payer les frais du lavage : c'est la raison Our laquelle on ne donne pas au labyrinthe une plus grande étendue. Chacun des schlichs , obtenus par ces différens lavages , est mis en un tas séparé : on prend un échantillon de chacun d'eux ; on le fait essayer, ensuite on les mêlange de manière -
484 ER ÉPAE.ATIN DES 1VITNERAIS est faite à peu-près comme celles que l'on voit enp III; ses dimensions sont un peu plus grandes : elle est également divisée en deux compartimens , mais par une cloison fixe, le fond en est également incliné. Dans le compartiment inférieur,, il y a un moulinet , dont les bras portent des palettes à leurs extrêmités. Le trou de sortie est pratiqué à une certaine hauteur au-dessus du fond. L'axe du moulinet porte une lanterne, dont les fusées s'engrènent dans
que l'alliage ait le contenu en argent le plus
avantageux aux actionnaires de la mine. Voyez" à ce sujet le s. 1.6. On prend de chaque tas ce qui convient, on mêle bien toutes ces différen-
tes parties, afin que, de. leur ensemble, il en, résulte un tout homogène pour le contenu en argent : ces alliages sont ensuite chargés sur des voitures, et conduits aux fonderies. Ordinaire-
ment on réduit toutes les diverses sortes de schlichs à quatre classes, on en fait une de ce qui prpvient du lavage des minerais à gros grains
et une autre de ce qui provient des vases : chacune se subdivise en riche et pauvre ; de sorte que l'on a le schlich à gros grains riche (Rosches-gutes), le schlich 'visqueux riche (Z aehgutes) , le schlich à gros grains pauvre (Rosch-
geringes ), et le visqueux pauvre (Zaeh-ge-. ringes)...
s. 45. Le nombre d'ouvriers employés dans la laverie dont j'ai parlé, S. 32, et dans laquelle il ya deux bocards et quatre tables, est de quatorze; sept sont de service pendant le jour, et
Résultats économiques.