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IDENTITI SPCIFIQUE DU CORINDON
ET DE LA TLLESIE.
sister toutefois les tracés non équivoques de la forme primitive. 2». Texture «fracture. Si l'on compare entre eux le corindon et la télésie sous le rapport du tissu, et de la disposition à la division mécanique , on trouvera que ces deux substances diffèrent beaucoup entre elles. Dans l'un on a une masse très-lamelleuse , dont les lames, peu adhérentes entre elles, permettent quelquefois d'en extraire un rhomboïde avec autant de faeilité que du spath calcaire ;. dans l'autre une masse d'un, aspect très-vitreux, qui ne permet d'autres divisions que celles qui ont lieu dans. une direction perpendiculaire .à l'axe des cristaux. Une différence aussi grande est sans contredit une des plus fortes objection.s que, 1 on puisse opposer à la réunion des deux espèces:. M. de Bournon , qui a.parfaitement senti la,clifficulté n'a rien négligé pour la résoudre. Il commence par observer que la résistance que l'on éprouve , quand on. essaie de diviser une
parfait, qui a lieu dans toute leur étendue,
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télésie , parallèlement aux faces d'un rhom-
boïde, ne suppose pas nécessairement que les laines y aient une direction autre que dans le corindon ; cette résistance à la séparation pouvant être attribuée à toute autre cause qu'aime
différence de direction dam. les lames, par exemple, à une plus forte attraction entre les molécules intégrantes, à. une force de cohésion plus énergique qui 1j entre elles les lames composées de ces Me.rnes molécules, deux causes qui sont à leur tour :l'effet d'une .4sta1lisation plus parfaite dans la télésie que .dans le corindon. Cette grande adhérence qui tient les lames de 4 télésie unies entre elles par un contact plus
est cause qu'un cristal de télésie que l'on. essaie de diviser, se casse plus facilement dans une direction différente de celle des joints naturels des lames dont il est composé, par exemple
clans une direction perpendiculaire à l'axe.
Mais alors les fragmens séparés ont une cassure inégale, et en partie conchoïdale ; ils ne présen-
tent point ce poli brillant qui caractérise les
coupes faites clans le sens des lames (1), ce qui
devrait avoir lieu, cependant, avant que l'on. pût se croire autorisé , par cette,seule observation, à exclure le rhomboïde du nombre des formes primitives qui peuvent appartenir à ces cristaux. Au reste cette propriété de la télésie ,
(i) L'auteur paraît révoquer en doute que la télésie soit divisible perpendiculairement à l'axe des cristaux, pour expliquer i.e poli de certaines lames que l'on en détache par clés coupes perpendiculaires à l'axe ; il dit avoir remarqué plusieurs de ces prismes hexaèdres de télésie , qui étaient
formés de plusieurs prismes entés lés uns sur les autres comme on le voit dans certains prismes de béryl (émeraude de Haüy) ., qui sont composés de prismes articulés les uns au bout des autres ; il ajoute que , lorsqu'on essaie de divi-
ser un tel prisme de télésie , c'est toujours dans les joints qui unissent les prismes partiels , que la fracture a lieu , la-
quelle , par cette raison , se fait dans un sens.perpendiculaire 'à l'axe du cristal total , et n'est pas sans une sorte lustre qu'il ne faut pas confondre avec le poli des lames naturélles. Le Cit. Haüy, de son côté., regarde comme incontestable l'existence des lames situées perpendiculairement à: l'axe des cristaux prismatiques de télésie.,II.a.i.eu occasion dernièrement d'en voir plusieurs qui ne sont paséquivoques. L'auteur du Mémoire doit d'autant moins chercher
à en combattre l'existence , qu'elle ne peut ètre la matière deancune objection sérieuse contre Pidentité. c,les deux espèces qu'il s'est proposé d'établir. En effet gorrimea., très-