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STATISTIQUE DES MINES ET usiNts
un autre le droit de l'exploiter ; enfin , il y- a aujourd'hui quatre exploitations distinctes de houille sur le ban communal d'Ostenbach , de sorte que chacune des deux couches est attaquée d'une manière toute différente par deux exploitans différens ;. il en résulte que les travaux des uns envoyent leurs eaux dans les travaux des autres ; que l'extraction de la houille devient de jour et/jour plus difficile ; que- l'exploitation se :fait en général avec un désordre, qui , certainement, entraînerait la perte des. houillères d'Ostenbach , si le Gouvernement ne prenait promptement le parti de les régulariser, en accordant la concession générale à un
citoyen digne de sa confiance. C'est ce qui
vient de lui être proposé. Dans l'un.e des houillères d'Ostenbach , les travaux sont à une profondeur de io mètres au-dessous d-u niveau de la Sarre dans presque toutes , il existe des. failles argileuses , qui donnent 'beaucoup d'eau..
L'épuisement s'en fait à grands frais par le
moyen de pompes à bras ; il est essentiel que. tous les travaux soient coordonnés et délivrés
des eaux par, un seul et même moyen. Pour toutes les houillères, dont il vient d'être question , on. évalue l'activité des travaux à neuf
mois par année.. A GroSswald , un mineur extrait 146o myriagrammes de houille par mois ; Pettelange et à Ostenbach , un mineur n'extrait que 1022 myriagrammes par mois. Il estvraisemblable que les travaux de recherche auxquels donnera lieu la concession générale des houillères d'Ostenbach , procureront la dé-
couverte de quelques nouvelles couches de houille
DhYARTEMENT DE LA MOSELLZ.
Tout porte à croire que ce précieux combus-
tible existe encore dans plusieurs autres parties du département de la Moselle , sur-tout aux environs du département de la SarreLà , le terrain se rapproche, par sa nature, de celui qui renferme les riches houillères du pays cidevant de Nassau-Saarbruck. L'on connaît déjà une couche de houille de 2 mètres d'épaisseur, à Grisbronn , près de Sarre-Libre : elle a - été exploitée autrefois , comme on peut le voir dans l'atlas minéralogique du Cit. Monnet, inspecteur vétérant des mines ; les eaux ayant afflué dans les travaux, on a essayé d'opérer l'épuisement par le moyen d'une pompe à feu il y a environ 3o ans ; mais à cette époque, la cherté d'une samblable machine, et d'un autre côté, le prix modique de la houille dans le voisinage du pays de Saarbruck , n'ont pas permis
Couche de houille de Grishomo.
aux exploi tans de persister dans leur entreprise ;
aujourd'hui la mine est totalement submergée, mais non sans remède. De forts indices de houille se présentent àVelTing et à Eppelbronn. On y rencontre des grès. Les schistes impressionnés et quelques affleuremens. Le Gouvernement pourrait, en faisant les frais de quelques sondages, acquérir des connaissances précises à cet égard. Au sud-ouest du village de Valdmeister, près de Boulay., sur le haut de la montagne d'Anneberg , il a été fait des re-
cherches de houille 'qui ont donné de grandes espérances, depuis 1784 jusqu'en- 1790; vers cette dernière époque, les travaux ont été dirigés par le Cit. Gillet-Laumont , aujourd'hui membre du Conseil des mines. La première de-
couverte de cette mine remonte à 17371 K.4
Indices de houille à Velving et Eppelbronn. A Valcl-
meister près Boa-