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POUR LE TRAITEMENT DES MINERAIS, etc. 205.
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SUR L'EMPLOI DE LA TOURBE CRUE
plus pesant ; il prit une couleur presqu'entiè-
renient noire. Dès la seconde coulée (i)
fonte ne fut -plus grise, elle était déjà truitée. Il passa 29 charges.
L'après-midi, le laitier n'était guère plus
pesant que le
cependant la fonte était
plus blanche.matin' Dans la nuit le laitier devint
tout-à-fait pesant, et la fonte blanclfe et fluide. Il y eut 29 charges. On ne remarqua ; soit par les tuyères , soit dans le laitier, aucun fragment de tourbe mêlé avec ceux de charbon comme les charges descendaient lentement, il est vraisemblable que ce combustible se consumait avant d'arriver à l'ouvrage. Le 4. Le matin le laitier resta tout-à-fait pesant, et la fonte devint encore plus blanche. Après la coulée de 6 heures , on Temarqua
vers la tuyère inférieure, un morceau de fer ( non de fonte ) , qui commençait à,..se coller aux parois du creuset. A midi, la Mite était déjà blanche et épaisse ; il s'attachait du fer
sur toutes les parois, au point qu'on avait de la peine à ouvrir la percée. 29 charges. L'après-midi le laitier était toujours pesant. Entre 5 et 6 heures, le laitier , mal fondu, qui remplissait continuellement le creuset, engagea si brusquement la tuyère inférieure ( la supérieure resta nette ) , qu'il tomba une grande quantité de minerai non fondu. La fonte était blanche et épaisse. Après la coulée, le minerai cessa , il est vrai, de nimber dans le creuset ,
mais le laitier et la fonte conservèrent leur mauvaise qualité. La matière, qui se collait aux parois, augmentait toujours toujours, principale-
ment vers la rustine. Les charges lentement. ., Je craignis que le fourneau ne s'engageât entièrement, et que je ne me visse, obligé de met-
tre hors dans un teins où l'on avait d'ailleurs besoin de fonte. Pour prévenir cet accident, je supprimai la tourbe, et je rétablis la charge de charbon dans son entier., On avait chargé pendant 54 heures avec de la tourbe, et pendant ce tems il était 'passé 127 charges. Je ma proposai de recommencer un nouvel essai, sitôt
que le fourneau aurait repris son travail ordinaire. .
.
J'ai déjà dit que la tourbe de Ranuherge contenait beaucoup de marne ; je crus que
cette substance était la cause des mauvais effets qui se manifestèrent 3 car, dans le dernier fondage, ayant ajouté aux charges un peu de. mar
ne durcie , en guise de castine. ( calcaire )
j'obtins une fonte hlançhe et épaisse; le laitier était, à la vérité, fluide , mais pesant., et il se figeait promptement.
Le 5. Dans la matinée, la fonte resta tou-
jours :blanche et épaisse, .et le laitier pesant ; tous les d'heure le; creuset en était plein (en. autre teins, ce n'était que toutes les heures et demie ). Le fourneau s'engageait de plus en plus ; les charges ne descendaient que fort len-
tement : en 12 heures il n'en était passé que 24; ce dernier incident provenait du laitier mal fondu, qui engageait les tuyères et empê-
(i) On a ordinairement deux coulées par journée, la prendère vers 6 heures, et la seconde vers 12.
chait le vent d'entrer dans le fourneau. Le