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'SUR L'EMPLOI- DE LA TOURBE CRUE
nez devant les tuyères. Les charges descendirent pl-u,s lentement , il n'en passa que 29. Lorsqu'on avait mis Une charge, quelle était ,descendue d'une certaine quantité , et que par 'couse( in eut elle était exposee à une plus grande
de plus en plus. Le creuset commença à se dé-
coup devil-peurs, produites par la grande quan-
3o charges.
chaleur, on .voyait sortir du gueulard beau-
tité de tourbe, et par l'humidité que ce combustible avait en partie conservée.
L'après-midi, le laitier &J'ait tout-à-fait pesant, et la. fonte blanche et fluide. Un changement aussi prompt dans le travail, me fit bien voir qu'on ne pouvait pas, sans danger, employer de pareilles charges ; on continuer à en avait mis 8o forsque je fis supprimer la tourbe et rétablir la charge ordinaire de charbon. je résolus d'attendre que la tourbe fût plus
desséchée avant d'en reprendre l'usage ; car,
dans ce dernier essai, on pouvait attribuer à l'humidité de cette substance, la moitié des mauvais
symptômes qui s'étaient manifestés. Dans la nuit les nez augmentèrent ; le laitier était pesant et noir ; la fonte .était blanche et épaisse, ,
elle se collait aux parois du creuset. 32 chargés.
Le 14. Le laitier et la fonte restèrent tels qu'ils étaient la Veille. Le nez des tuyères, principalement de l'inférieure , s'allongea. Je renforçai
- le, vent, mais ce fut en vain. Le creuset était tellement engagé , que la fonte , qui
était encore fluide , sortait avec le laitier. 29 charges. Quoique , dans l'après-midi, les chargés sans tourbe fussent arrivées dans l'ouvrage , le laitier conserva sa pesanteur , vraisemblablement parce qu'elles avaient amené avec elles ,la par-
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rouit LE TRAITEMENT DES MINERAIS, etc. 215
tie des précédentes qui pouvait S'être attachée aux parois du fourneau. Les nez disparurent. blanche,, mais fluide. 3o charges. La fonte fut
Le 15. Dans la matinée, le laitier s'épuia sengager. La fonte était presque demi-grisé. Mais ce ne fut que vers le soir que le laitier 32 et la fonte reprirent leur nature charges..
Le mauvais succès des .essais que je venais de faire avec la tourbe de Prodlingermoose , me paraissait venir en grande partie de ce que ce combustible était trop frais et pas assez des.séche , je crus donc devoir différer de plusieurs mois la continuation de mes expériences.. Je lis étendre la tdurbe dans le magasin afin que,
présentant une plus grande surface, elle pût sécher plus aisément. Vers la. fin du mois d'août, après cinq mois de chaleur , je tentai Tin
petit- essai, plutôt pour satisfaire ma curio-
sité, que pour me mettre à même d'en tirer
des Conséquences décisives ; car le manque de charbon et de minerai nous allait bientôt for-, cer à mettre hors. Et comme la fonte, dont oh
avait grand besoin, ne devait pas être aigre, je ne pouvais hasarder -un grand Procès-verbal dés essais faits en a. ()di:1'796.
cc La quantité de minerai ( de la charge ) avait été réduite à 2 , au lieu Cl C 2:7'. , à cause de quelques -1.égradations qu'avait éprouvé le fourneau. En outre, l'on n'empIeryait plus que
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bien sèche,