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MÉMOIRE SUR LES POTERIES.
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SUITE DU MÉMOIRE Qu .r a remporté le prix proposé par l'Institut national, sur cette question mise au concours pour la troisième Jais : » Indiquer les substances terreuses , et les procédés propres à e, fabriquer une Poterie résistante aux passages subits du chaud au » froid, et qui soit à la portée de tous les citoyens
Par le Cit. Fouit-MY, fabricant d'hygiocéranies. De Palissy suivons les traees
DE LA COMPOSITION D'UNE POTERIE DOUÉE DES TROIS PROPRIÉTÉS QUI SONT L'OBJET DE LA QUESTION.
AU CU N E de nos poteries actuelles ne réunissant ces trois propriétés, il faut-, pour les obtenir, procéder autrement qu'on ne l'a fait jusqu'à ce jour. On y réussira de deux manières , ou en créant des mixtes nouveaux, ou en modifiant ceux qui sont usités. Le premier moyen serait plus brillant, sans avoir plus de mérite. Le second: étant d'une application plus à la portée des ouvriers, sera. d'autant plus avantageux: Ainsi, créer devient inutile; il suffira de per-
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fectionner ce qui existe, c'est-à-dire de donner aux compositions connues, les propriétés qui leur manquent. Soit donc, 1°. Une espèce de poteries capables de résister aux passages subits du chaud
au froid , et d'un prix très-bas, mais dont le
vernis recèle des oxydes nuisibles. Si , sans la priver des deux propriétés dont elle est pourvue , on parvient à lui faire porter un Vernis salubre, on aura atteint le but désiré.
Soit, 2". une autre espèce à bas prix et
exempte d'oxydes nuisibles, mais incapable de soutenir les passages subits du chaud au, froid ;
sans porter atteinte aux deux propriétés qu'elle réunit , on peut y joindre celle qui lui manqué , 'on aura pareillement satisfait à la si ,
question. Dans le premier cas, c'est le vernis; dans le second cas, c'est la texture qu'il faut changer. C'est pourquoi, au lieu de proposer des innovations plus ou moins embarrassantes pour ceux qui pourraient avoir le désir de faire des poteries salubres, j'ai cru plus convenable d'o-
pérer sur des substances déjà employées , et. de n'apporter aux procédés usités que des modifications susceptibles d'être facilement adoptées dans les ateliers existans. A cet effet, j'ai pris pour sujets de corrections, deux espèces très-connues à Paris, et dont chacune se trouve dans l'un des deux cas ci-dessus. Tels sont, pour le premier cas, les poteries. communes de Paris ; et pour le Second cas, les. grès communs des environs de Beauvais.