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YO:YAGE
et il ne le connaissait pas plus que s'il eiit fait partie de la chaîne des Andes ; mais il connaissait fort bien le col de Fanlo, qui est désigné ici sous le nain de coi de Niscle , et il s'engagea à. nous y conduire le lendemain. Nous passà.'en plein air, envinies donc la nuit avec ronnés de la :vapeur des canades , et l'orage grondant de toute part autour de nous. J'aipris la hauteur de cette station.-La moyenne, entre deux observations du baromètre, m'a donné i 1954. mètres 'ou ioo3 'toises. - Nous venions donc de descendre 362 mètres pour en remonter le lendemain 1480. piemier travail de la matinée fut de traverser le .2torrent de décharge du lac. Sa prorapidité', et- sur-tout le. froid de fendeur. l'eau.;:reudent cette opération assez difficile. Ileau-nedaisait monter le thermomètre qu'à 29 anAessias du terme dela congélation. Dolljnsqu'au sommet du col .deNiscle., nous n'éprouvâmes -d'autre difficulté que celle qui naissaitite la 'forte inclinaison des pentes. Je verifiaila hauteur du col, et je le trouvai pr6,c1s:ément de niveau avec celui de Pinède. Il est également de nivea-uavec le bord. de la terrasse où se, trouve le lad -du-Mont-Perdu. Ce lac est un.pelui-plus haut. J'estime son élévation ab, solueià,254o mètres, ou un peu plus de 1.3oo ,toisesous avons donc ici quatre excavations de forme et de hauteur pareille : le vallon du Niscle , et ceux du Pimené et lacii:Je.,-,cOl ..de...-Piinède. Je les regarde comme les restes d'une
eancienneVallée , creusée par les courans après
lerenversement des couches du Mont-Perdu, .etl:leut4tre, avant leur émersion , vallée qui
AU SOMMET DU MO,N-T-PERDTS.
32,5
ensuite aura été tranSversalement,p9rupée: par
les grands déchiremens,. qui faactieile.ment les vallées de Béoussé , d'Est G-avarnie.
-é
de
!),
-
Jusqu'ici , j'avais .marché terrain connu, et don t deià,déçritlosrsingularites , sur ce terrain secondaire ,à co-uches-klyeliees, et accidentellement ,redressées 41-1, yoi,t se succéder les marbres ,,rles;brêchesles-,calçaires compactes lardées de silex', et les cakaires:grosr
sières plus ou moins mélangées.dreq,e-t d9sable , et toutes parsemées de débxis dozoophyte et
de testacées. Maintena«,,je me trpnyal,sissr le
prolongement même des,.bancs. qui ponstitùent les Sommets duMont-Peelu, éta.-4 manifeste que ce terrain n'avait change ni,
ni de nature. Nulle partmême jeilfaxeihréte,4 portée de juger aussi sainementdeffleeu.re. La montagne qui domine,le col ,à,24,3vip-e,, trouvant coupée à pic de mon. c4te,:idjerpr4-7
sentait une coupe transversale- aussetterque
bien Caractérisée, des couches qui ft,*111,9elea cimes que j'allais gravir. ,
L'ensemble de ces couches ,.alktpc4n-faite de leurs sinuosité test inclinéa.ufflrd4tin:e-si forte .quantité , que:11a plupart d'enteelles: s'écartent-à peine de la situation vertk,94,,-et leur direction est visiblement parallèleà4.,diree. tion générale de la chaîne. Ces di§ÉdetSpns ne peuven.t guères s'expliquer que par unrrenversement ; et il est c4:ident que ce renversement a eu lieu sous les eaux mêmes qui venaient de
déposer ces couches, car leur traneho supérieure est recouverte de bancs épais'. qe grès coquillier, médiocrement inclinée ,de X3