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ET LE TRAITEIVIEN`P DE L'ÉTAIN, etc. 453
SUR LE GISEMENT, L'EXPLOITATION
les plus pesantes qu'on :transporte dans des brouettes:, :à la stirface du sol où en les bocarde , pour envoyer de là le produit aux fonderies , sans lui .faire subir ni grillage ri lavage , parce qu'il est très-pur , -de même que
bassin de réception. On le moule ensuite dans des moules de pierre, y plongeant un morceau de bois Vert gni le fait beiiillonner. Alors il s'amasse à la. surface des 'crasses que fon.
reporte dans le fourneau. On remet du minerai à mesure que l'on fait couler le métal, de sorte que l'opération dure continuelle-
celui de la- Seconde espèce, et ne contient point
d'autres métaux pi de soufre. (emmela.surfaçe du sel n'est ici élevée que de quelques 'pieds au-dessus du niveau des hautes marées ,- on ne peut pas faire écouler naturellement fc.-,S eaux qu'on amène dans l'excavation,, c'est'peurquoi on leS extrait par des pompes mues Par trois roues-hydrauliques. Il
Ment.
On refond une seconde fois cet étain dans le même fourneau qu'on a "nettoyé avec soin. Pendant cette -première opération. , .qui dure très-peu, l'étain s'affine , et il coule plus pur. Les scories contiennent du cuivre, 'du fer , de l'arsenic , du plomb 'et' du soufre. Elles contiennent en outré de l'étain métallique qu'elles ont entraîné , et qu'on .en 'sépare par le bo-,.
vaudrait pent-tre autant extraire la couche' ,
entière de gravie r métallifère , et la laver, à la surface. -Cette exploitation est une des plus considé-
rahles de celles qui ont pour but le minerai d'alinvion,',14ais il y en a une grande quantité intermédiaires entre elles , et les petites exploitations à la surface dont j'ai parlé d'a-
hm-d.
Fzi sien du minerai -d'étain.
Elle s'opère de deux manières. 1.. Dans . des fourneaux à réverbère de 7 à 8 pieds 'de longueur, sur 3 -4 de large, et
lb pouces de hauteur. On y met de 8 à Io
quintaux de minerai d'étain , mêlé avec de la houille grasse en poudre , et on chauffe aussi la grille à la houille en remuant le ,bain
de teins en tems. On retire les scories à mesure
qu'elles se forment, et on fait couler l'étain quand on le croit suffisamment purifié, dans un
carda ge .
-2'. Par la seconde méthode, qui est la plus
ancienne , et, qu'on n'emploie plus que dans 1
un petit nombre d'endroits , on- fond le minerai dans un fourneau à manche très-bas, et dans lequel on emploie du charbon de bois. On ne fait usage -de' ce moyen que pour_ l'étain de lavage , ou stream tin , qui est, comme je
l'ai déjà dit, beaucoup plus pur que celui des filons. L'étain obtenu dans le bassin de réception nese refond pas , et .est aussi b/eaucoup plus pur que celui obtenu des deux fusions du fourneau à réverbère. Il est vendu plus cher à proportion. Dans la fonderie de cette espèce, située à Saint-Austle , l'air est fourni au fourneau au moyen de deux soufflets en fonte cylindrique et verticaux, dans lesquels jouent de bas en haut des pistons mis en mouvement par les