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rXPLOITATION DE& ...HOISILLÉRES
DE WALDENEURCr EN SILSIE.
mille mesures du pays, ce- qui fait 15o mille stères, ou 12,735,000 myriagrammes (1)'. Celui qui est de bonne qualité se vend 6o cen,
que les substances minérales qui les accompagnent. Leurs couches suivent les sinuosités du
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times la mesure, ou ( 8,48 ) 8 + le myriagramme ; le menu se donne à 36 centimes
ou 5 ( 5,09) centimes le myriagramme (2). Une
partie de ce combustible est portée jusqu'à
Berlin, où: il sert aux usages domestiques. Le poussier et les mêmes débris de certaines qualités sont carbonisés ( réduits en coak), et en-
voyés aux fonderies de cuivre du comté de 1Viensfeld , distant de près de cent lieues.
Pesiiion
C'est dans les vallons, les gorges et les bas-
eé°/°.giq"e fonds, qui se trouvent dans une partie d'une des de ;Valdo, chaînes de montagnes les plus élevées de l'Euburg.
rope , et sur un sol de porphire , que se sont
déposées les houilles dont nous parlons , ainsi En 1792 on en tira 1,o97,294 mesures : dans la même année, les houillères qui sont.dans le comté de Glatz , avaient
donné 166,494 mesures , de sorte que le produit total des encore que de houillères de Sflie dans cette année 3,37 1012 mesures, à-peu-yrè,s 9,686,000 myriagrammes. Les houillères de Liégé-donnent des produits quatre fois et demie plus considérables.; L Çit. Lefebvre, dans son Aperçu général des minés' de houilles exploitées en France, estime leur produit, d'après le dépouillement des à 43 1 millions demyriagrammes lé prix pièces de la houille 4:Q1y:urne qualité y est: 4, (.!, centimes par my-
riagrarnme. L'on exploite annuellement en France plus de 407 millions de myriagrammes de çe4-4e, matière de première nécessité: le prix en est de 8 à. ro centimes le myriagramme.
L'auteur que nous venons çle citer , a indiqué les moyens que l'on pourrait employer pour augmenter considérablement ce produit , et pour tirer le parti convenable du riche trésor que la nature a déposé sous le sol du territoire frac;ais. .
sol sur lequel elles reposent : leurs affleuremens entourent le pied des grandes montagnes qui sont dans cette Contrée; dès qu'en pourde suivant une couche on arrive près d'une dévie ces masses primitives-, cette couche se et tourne tout autour. Cette formation de houille parait très-ancienne: elle repose immédiatement sur un porphire primitif ( à base de feld-spath compacte). Cette roche est placée sur le granite qui cons-
titue le noyau et la très-grande partie de la
chaîne des montagnes de la Silésie : elle forme des montagnes très-élevées de forme conique et absolument isolées. Les couches de houille alternent avec des couches de grès., de poudingues et d'argile schisteuse, dans laquelle on voit un grand nombre d'impressions de plantes. Ces poudingues sont composés de galets souvent gros comme la tête, et qui sont aglutinés par un .ciment terreux : ils forment des bancs assez réguliers au milieu de grandes masses de grès. Toutes ces substances .paraissent avoir été déposées en même-tems et sont ainsi de même formation. : mais au sud-est elles sont recouvertes par un grès blanc qui est de forma-
don différente, et qui constitue une *masse de,: montagnes très - étendue. Je ne- m'arrête pas plus long-tems sur la position géologique de ces houilles , .t sur les conséquences intéressantes que l'on peut en tirer relativement. à leur formation : je me contenterai de dire - qu'aux environs de Waldenburg dans une largeur de moins d'un myriamètre , on a reconnu,