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EXPLOITATION DES HOITILLÉRES
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celui qui a pour objet de reconnaître , et en quelque sorte , de limiter la partie de la couche à exploiter, on le nomme ausrichtung, (reconnaissance) ; 2°. celui qui dispose cette même partie à l'exploitation il porte le nom de vorrichtung (préparation); et enfin celui par lequel on exploite ou enlève la houille, c'est Pabhane (exploitation): l'application va montrer le sens que l'on attache a ces expressions.
On a pour maxime, dans les houillères de
Waldenburg , d'enlever absolument toute la houille, c'est-à-dire, d'en laisser le moins possible derrière soi. Parmi les principes d'après lesquels on dirige l'exploitation, il y en-ft deux principaux, 1.. de s'avancer (lorsqu'on procède à l'eXploitation proprement dite ) perpendiculairement à des fissures verticales et parallèles que présente la couche sur laquelle on travaille : de donner aux galeries et aux excavations des dimensions d'autant plus petites, que le toit est moins solide. Comme les trois couches ( sixième , septième et huitième ) sont adossées à un côteau , dont la pente est assez forte, que leurs affleuremens atteignent sa superficie, et que l'on n'est encore qu'à quelques toises de prof bndeur sur chacune, les ouvrages d'exploitation ne sont pas au même niveau ; ceux sur la sixième sont les plus élevés; là où ils finissent, commencent ceux sur le septième; et ceux de la huitième viennent ensuite. Ces trois ouvrages ne sont pas immédiatement les uns sous les autres. Ils sont tous conduits d'après les mêmes principes, et à-peu-près de la
DE WALDENBURG EN SILSIE. 95: même manière : je ne vais parler que de ceux qui sont sur la huitième. Les couches avaient été déjà reconnues dans leur nature, direction, inclinaison, puissance,
dans leur toit et leur mur, d'abord par quel-
ques sondages particuliers, ensuite et principalement par le canal qui les traverse. Je suppose que l'on soit sur la huitième couche, que l'on y
ait atteint une certaine profondeur, que, con-
formément à la maxime adoptée, on ait entièrement exploité ce qui est au-dessus ; et que cet endroit exploité soit séparé de la partie qui ne
l'est pas encore par une galerie horizontale ;
tout cela existe réellement : voici comment se fait la ausrichtung. On se porte à 3o toises ( 6o mètres) en avant de la galerie dont nous venons de parler. A cette distance, prise suivant l'inclinaison de la couche , et à un éloignement de ioo toises l'un de
l'autre, on creuse deux puits : l'on joint leurs extrémités par une galerie poussée sur la couche parallèlement a la première, et par conséquent suivant la ligne de direction: on la nomme (grund-strekke), galerie dujond. Elle a 7 pieds de haut, et environ 4 de large. Celle de l'ouvrage actuel est au niveau du canal de na-
vigation : elle le rencontre sous un angle oblique. On joint encore l'extrémité des deux puits à celle de deux autres, qui aboutissent à la galerie supérieure, et qui sont immédiatement au-
dessus d'eux, à une distance de ioo toises l'un de l'autre : cette jonction se fait par deux galeries poussées sur la couche suivant la ligne d'in-
clinaison. De cette manière, on a circonscrit, par quatre galeries 1..ine partie de la couche