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Carbonisation des houilles à "Walden-
burg.
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EXPLOITATION DES nouILLinEs
DE WALDENBIJICG EN SILESIE.
Voici quelques détails sur cette carbonisation.: elle se fait dans des fourneaux.
masse traversée par des fentes et fissures verticales , s'arrêtent à la croûte noire qui est dessous, et qui tient ainsi le tout réuni : elle s'est gonflée et ramassée de sorte qu'elle ne touche plus les parais du four. Lorsqu'oit juge convenable de la sortir , on commence par détacher et mettre en morceaux la partie la plus proche
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Il n'y a qu'une sorte de houille grasse , et qui se prend en niasse pendant l'opération , qui y soit propre. On y destine des menus débris , et sur-tout le poussier, dont en
ne trouverait &ailleurs aucun débit, et que l'on met à profit.
Les fourneaux sont en plein air : on en a une douzaine : on les construit de la manière suivante : on élève sur le sol un massif de maçonnerie qui a 25 pieds de long-, 14 de large et 7 de haut. Dans l'intérieur , et à 2 pieds au-dessus du
sol, on ménage , à côté l'un de l'autre , deux fourneaux
exactement semblables à des fours de boulanger, et de forme un peu éliptique ; leur profondeur est de 8 uieds, leur largeur de 7, et leur hauteur dans le milieu est de 2 : la voûte a peu de courbure.
On met , dans chaque fourneau , 8 mesures ( r,6o hectolitres ) de houille , et ou l'y étend avec un rateau ; elle y forme une couche d'environ 7 pouces d'épaisseur. Comme avant de mettre Cette houille , on venait d'en ôter d'autre qui avait été carbonisée, le four est très-chaud, aussi au bout de 5 à 6 minutes la nouvelle houille s'allume tout-à-coup, et la première flamme qui se répand dessus, est accompagnée d'une fumée très-épaisse : celle-ci diminue , et la houille continue de brûler pendant environ 10 heures ; au bout de ce terns , la flamme, au lieu d'être longue et rougeàtre comme au commencement, est courte, blanche et vive ; on n'y voit plus que quelques jets de flamme allongée. Il est alors tems
de retirer la houille ; si on la laissait plus long-tems, et jusqu'à ce qu'il ne parût plus de jets de flamme, il s'en consumerait une partie qui se réduirait en cendres. Cet inconvénient ne permet pas de donner une plus grande épaisseur que celle que nous avons fixée, à la couche de bouille que l'on étend dans le fourneau ; car si on l'excédait, il resterait dans le bas comme une croûte noire qui ne serait pas carbonisée ; et si on voulait attendre qu'elle le fût , la partie
supérieure se réduirait en cendres. Ordinairement cette croûte demi-carbonisée, a de 4 à 6 lignes d'épaisseur. Pendant la carbonisation , la houille s'est ramolie , a.glutinée au point qu'elle ne forme plus dans le fourneau qu'une seule
de Pouverture: cela se fait avec un crochet de fer, puis avec une pelle recourbée ( espèce de rateau ) on fait tomber ces morceaux sur l'aire qui est devant le four, ou verse de l'eau dessus pour les éteindre , et on les pousse sous un hangar voisin. Après cela, on ôte de même et peu-à-peu ce qui reste dans le four, ensuite on le recharge de nouveau, et on recommence une nouvelle carbonisation. La bouille s'étant gonflée pendant l'opération , on en retire 9 ou 10 mesures de couic, tandis qu'on avait mis 8 mesures de houille. L'ouvrier qui conduit le travail n'a besoin de s'y trouver
que pour charger et décharger les fours , ainsi 'il est en état d'en soigner deux : on lui donne s franc 33 tentinie pour 24 heures ; dans ce toms il fait 4o mesures de coak que l'on vend 4o centimes la mesure. Ce coak est d'un grisde plomb plus ou moins clair ; il a un aspect métallique; il est criblé de cavités comme une éponge ;
il est léger, aigre, sonore ; il se détériore et augmente de poids lorsqu'il reste exposé à l'air. -