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SUR LA FONTAINE DE LA FUMELOLE etc. 119 l'air , forment une infinité de colonnes torses
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qui ondulent en cherchant à s'élever ; la di-
versité de leurs diamètres , celle des hauteurs. auxquelles elles s'élèvent, celle de leurs dif.
NOTICE SUR LA FONTAINE DE LA FUMEROLE, A LA SOLFATARE DE POTJZZOLES.
que LES détails aussi intéressans qu'instructifs de la fitM. Breislak a publiés sur la fontaine dans son de Pouzzoles, merole , à la Solfatare ouvrage ayant pour titre : Voyages Physiques ayant etLythologiques clans la Campanie, nous lecfixer l'attention de nos paru susceptibles depensé qu'ils nous sauraient teurs , nous avons recueil la Notice. gré d'avoir inséré dans ce extraite en entier de suivante, que nous avons l'ouvrage dont nous venons de parler (1). une La partie . de la Solfatare, oit s'élèvent les. pied , les unes au infinité de fumeroles , de l'escarpement de autres sur le plan incliné dit M. Breislak , la montagne , cc offre l'observe au lever D, brillant tableau, lorsqu'on froide d'un jour » du soleil dans la matinée serain Ces vapeurs, ajoute l'auteur, ne pouvant facilement se dissoudre dans l'atmosphère rede froidi , et se condensant par le contact sur
,(1) Cet ouvrage, auquel l'auteur a joint un Mémoireclie,1 la constitution physique de Rome, se trouve à Paris;
Dentu , imprimeur-libraire, Palais du Tribunat,
férentes inclinaisons, offrent les plus singuliers aspects: Au milieu d'elles et .du centre d'une tour sortait majestueusement une colonne énorme de fumée, dont les autres semblaient former le cortége. Cette tour était une fontaine de vapeurs , et le plus hardi travail qui se soit exécuté à la Solfatare. Avant qu'on
l'ait entrepris, il y avait à sa place un trou
de 13 décimètres ( 4 pieds ) de diamètre , et de près de 3 mètres ( 9 pieds ) de profondeur ; de. son plan inférieur sortaient quelques fumeroles , qui , rassemblant une épaisse fumée dans
la capacité de ce puits, formaient une perpétuelle colonne de vapeurs. Une informe muraille de pierres superposées l'une à l'autre sans mortier, soutenait les terres de ce puits, et il fallait souvent raccommoder ce grossier et frêle appui. De sa partie inférieure s'élevait un gros quartier de rocher au travers d'une fente, duquel la vapeur jaillissait en sifflant. On avait l'usage de disposer autour des parois raboteuses de ce puits , quelques morceaux de tuiles ou de briques auxquels s'attachait le muriate ammoniacal , sous la forme de Loupes et sous celle de croûtes .
cc Ma première idée, dit M. Breislak , fut de , ét de la forcer à circuler dans des tubes de terre cuites. J'en fis l'expérience, elle réussit; et dans l'es-
rassembler cette masse de vapeurs
pace de quinze jours l'intérieur de ces tubes fut revêtu d'une croûte de muriate d'aminoH4