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CONSIDÉRATIONS G TJ\-.É'R ALES
etc.
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impossible de le reconnaître (1). Je ne sais si
leur solidité sera aussi grande que leur éclat est frappant; le teins seul peut le prouver ; mais tout semble nous le promettre. Exposé depuis
deux mois à une lumière vive, ils n'ont subi
jusqu'à présent aucune espèce d'altération; leur,
couleur, dans son état de pureté, n'est atta-
quée à la température de l'atmosphère, ni par l'acide muriatique oxygéné, ni par aucun des acides non plus que par les alkalis et connus' l'hydrogène sulfuré. Or si on considère qu'il n'existe pas dans la nature de corps plus des-, tructeurs que ces agens auxquels elle résiste, que l'art n'en crée pas de plus puissans ; si on observe d'ailleurs que soixante jours d'exposition au soleil, doivent produire plus d'effet que plusieurs années dans l'ombre, on sera forcé
de convenir au moins, qu'on peut concevoir les plus justes espérances, et qu'on a le droit
de dire, que si les expériences ne sont point encore assez décisives pour convaincre l'homme
sage, celui qui ne juge jamais sans examiner avec attention, elles sont néanmoins plus que suffisantes pour le persuader.
(I) Les essais à l'huile d'outremer à IO° francs l'once, e. de bleu à base d'arseniate et de phosphate , ne peuvent se distinguer : mais si au lieu d'huile on emploie de la gomme,. ils deviennent moins difficiles à reconnaitre ceux d'outre, raee sont alors un peu plus intenses que les. a.utres.
MÉMOIRE SUR l' Administration des Mines en Allemagne, et sur les lois relatives à cette partie. Par le Cit. Du HA auE L père , membre de l'Institut de France , et inspecteur des mines (1).
DAN, tout l'Empire d'Allemagne, ainsi qu'en Bohème et en Hongrie , les mines et minières
ont de tout teins été regardées" comme proprié-
tés nationales ; l'Empereur et tous les Elec-
teurs ont en conséquence, et depuis des siècles, fait des lois à ce sujet, et des règlemens qu'ils ont successivement changés ou étendus suivant
les circonstances. L'expérience leur a appris Écbies des que pour tirer le parti le plus avantageux de mines. toutes ces substances enfouies dans la terre, il était nécessaire de faire instruire des sujets, qui les a portés à ériger des écoles où l'on enseigne tout ce qui est relatif à l'exploitation (1) Quoiqu'un Mémoire du Cit. Daubuisson , inséré dans le n°. 61 (t-orne ) de ce Journal, traite des mêmes objets , relativement aux mines de la Saxe , nous croyons cependant devoir publier celui-ci , qui a été lu à la Con-, férence des mines , il y à déjà plusi,?,urs années. Il est un. extrait des Voyages nzétallurgiques de Jars et Duhamel voyages faits il y a près d'un demi-siècle. La conformité qu'on observera entre plusieurs articles de ce Mémoire , et de celui du Cit. Daubuisson , servira à prouver que les lois sur les mines n'éprouvent (lue peu de cliangernens en Aileeagne,