Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
212
DESCRIPTION ABRIGÉE
-rendons compte, combien la diposition de l'atelier et sa distribution rendent éconorniques et commodes ces différentes. opérations. - On transporte le minerai dans, la chambre des tdches , ménagée au - dessus des fourneaux de grillage. On fait une couche de minerais bien mélangés ;.on en fait une autre de
muriate de soude, et que l'on jette des ma-
gasins placés au. dessus de la chambre des mélanges ;- quoique ce sel vienne broyé des salines , cependant, pour qu'il soit plus fin , on.
le fait passer sur un crible de fer, dans des
caisses au fond desquelles sont des tuyaux pour le conduire sur le minerai même., On fait ainsi trois à quatre couches de sel avec quatre à cinq de mine, de façon que la- totalité du sel soit de
o quintaux pour leo de mine. On mélange bien le tout ; on divise cette composition, en parties d'à-peu-près 3 quintaux et demi chacune, et on la met sécher sur une aire de la
Art. II,
même chambre, placée positivement au- dessus des fourneaux. Du grillage des minerais à amalgamer.
Il y a dans l'atelier 12 fourneaux de grillage construits suivant la forme des fourneaux à réverbères ; ils sont composés d'un cendrier, d'un foyer de grillage et- d'un séchoir. Avant de retirer une. portion grillée, on fait descendre sur le séchoir, par un tuyau qui communique avec l'aire dont nous venons de parler, Ta nouvelle portion ,de 3 quintaux que l'on doit griller, et lorsque la première est retirée, on fait passer cette nouvelle portion dans le
DES ATELIERS DE HALSERÜCK.
213-
foyer en se servant d'un table de fer ; on l'étend également dans le foyer avec' un rateau aussi de fer ; l'eau qu'elle contient , commence aussitôt à s'évaporer, et la plus grande partie de la masse se forme en grumeaux qu'on écrase avec une espèce de marteau assez semblable à un rable. Le feu doit être modéré dans le commencement, afin qu'il ne
s'y forme plus tant de grumeaux; la masse une fois battue, .on l'étend bien également partout avec le rateau et on augmente un peu le feu ; le sel commence à décrépiter, on écrase avec 'une petite pelle de fer les petits grumeaux qui sont restés près de la porte du fourneau, et alors on pousse le feu avec' vigueur. Le sel continue à décrépiter avec force , et le soufre commence à brûler ; on ne cesse de remuer et d'augmenter le feu, la masse commence à rougir, et le soufre continue à brûler ; une heure après le minerai est toue rouge, et on le tourne, c'est-à-dire , qu'on fait passer du.
côté de la chauffe celui qui était du côté du séchoir ; on pousse encore le feu assez fort,
et le minerai devient tout-à-fait rouge. A ce moment on ne pousse plus le feu , mais on laisse brûler le minerai de lui-même, et le feu s'éteint
peu-à-peu ; le soufre continue à brûler, et à mesure qu'il brûle davantage , le minerai s'é-
teint insensiblement, et la fumée du soufre diminue. Quand- enfin le minerai est presque éteint, et qu'on ne voit plus la furdée du soufre, on allume de nouveau ,le feu, et-. un peu après on retourne la matière pour la seconde fois ; lorsque le minerai a été retourné, on pousse encore le feu, mais avec modération
03