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TJR LA FABRICATIODir
met ; de la première ,
de la seconde , on y
joint -A, de la mine .ochreuse qui est prise sur le
sommet de la montagne (cette dernière ne se grille pas) : on jette au fourneau aveOducharbon et de la tourbe. Le fourneau. d'Admont est formé intérieurement d.e deux cônes joints base à base ; sur le devant du fourneau il y a deux orifices : le
premier au fond du creuset :pour couler la
fonte ,; l'autre , plus élevé de.six pouces environ pour retirer le laitier. . -.Le soufflet est à trompes, le fourneau reçoit Vair par deux côtés.
Il faut, pour charger ce fourneau, 48 quintaux de mine ; il rend , toutes les vingt-quatre heures, 53 à 6o quintaux de fonte. La mine d'Admont rend 33 liv. par quintal ; quelquefois on préfère celle du pied de la.Montagne , quelquefois celle du milieu.; .la mine ochreuse du sommet est moins riche , on .en ajoute un pour faciliter la fusion des deux premières.
La fonte est en plaques de i pouce à 18
Fabrication du cparbon en Styrie.
- lignes d'épaisseur ; elle espmoins_estimée que
celle d'Eisenhartz et de Vordenberg. Le charbon., que l'on einplOic.dans les hauts fourneaux et dans les forges est de bois de sapin. Il est. en morceaux très-gros,.et se fabrique ,sur les lieux et près des différeris'établissemens; _on se sert de rondins de .sa pin qui' ont 4 à. 6
pouces de diamètre , quelquefois même io à
12, et 4 à 5 pieds de top gué_ur ; on établit para17-
lèlement deux cloisons en-,pianches. de 5à6 pieds de hauteur, él oignées l'une de l'autre de 6 à 7 pieds : On place le boiLentre.ces cloisons,
DU VER ET DE L'ACIER, etc.
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on en fait une pile de 4 à 6 pieds de hauteur et de longueur arbitraire. On ménage un courant d'air en plaçant sous la pile des mor-
ceaux parallèles aux cloisons. On remplit l'espace laissé entre la pile et les cloisons par du charbon menu, de la terre, et par tout le résidu des précédentes opérations , on recouvre bien la pile des mêmes substances et on allume à une des extrémités. On n'emploie dans les hauts fourneaux que le gros charbon. Le plus petit et le poussier en sont séparés par le tamis ; ils servent à construire les aires pratiquées devant les fourneaux.
(La suite au Nunzéro prochain.)