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SUR L'ORIGINE DE DIVERSES MASSES
(IV.) Toaldo (Lettere fisico meieorologiche;
déjà citées ) et plusieurs autres auteurs , regardent ces météores comme produits par la combustion d'une longue traînée de gaz hydrogène. On peut juger, par ce qui suit, que cette explication n'est point recevable. (a) Des vapeurs inflammalles ne sauraient
se réunir en masses d'une figure déterminée .; et .de leur combustion , il résulterait au plus une espèce d'aurore boréale qui n'affecterait aucune forme régulière. ( h.) On a plus de peine encore à s'imaginer qu'il puisse exister , clans l'atmosphère une traînée de gaz inflammable d'une grandeur >telle qu'elle règne au-dessus d'une vaste 'étendue de pays, et qu'en la parcourant la flamme affecte constamment la même figure. le ( c) A une élévation où l'air est si rare' pourrait brûler avec la lugaz inflammable ne mière vive et d'une blancheur éblouissante
qu'on remarque toujours dans les bolides. (d) Cette hypothèse n'explique pas non plus
la direction dans laquelle ces corps se meu-
vent toujours obliquement , Suivant une ligne Soit droite , soit parabolique ; direction qui prouve l'action de la pesanteur. ( e ) L'explosion des bolides ne suit point immédiatement leur apparition, comme il arriverait s'ils étaient formés dé gaz hydrogène.
DE FER NATIF etc. , ne sont pas plus communs dans cette saison que dans les autres. ( V. ) Maskelyne conjecture que ce sont des corps denses permanens qui se meuvent autour du soleil. Hevelius (1), Wallis (2), et Hartsoeker (3) les ont pareillement regardés comme des corps analogues aux comètes. Enfin Blagden (4) dit que quelques physiciens les ont pris aussi pour des espèces de comètes appartenant .4 la terre. ( VI) Halley (5) les attribue à une matière disséminée dans tout l'espace , mais qui- s'étant accumulée dans un point, est rencontrée
par la terre avant d'avoir pu se porter avec rapidité vers le soleil.
Ces dernières opinions sont peut-être plus
probables (pie les autres ;. cependant on pour rait objecter contre l'hypothèse de Halley, que ce qu'il y a dans le mouvement des globes de feu d'inexplicable par- la simple tendance de
ces corps vers la terre, ne pourrait être expliqué par celui de la terre dans son orbite ni par herce d'attraction du soleil , puisque
les globes de feu ne se meuvent pas seulement dans une direction opposée à celle de la terre, ni du côté où se trouve alors le soleil ; mais aussi,
dans toute autre direction diversement inclinée ou même Contraire à celle que l'on suppose. Leur marche n'est dont assujettie à aucune loi
Elle n'a lieu que lorsqu'ils ont déjà parcouru beaucoup d'espace.
(f) C'estenété que la putréfaction des substances animales et végétales développe le plus d'air, inflammable. Cependant les globes de feu
Cométographie.
Phil. Trans. tom. i2, n.. 55, pag. 568. Conjectures de Physique. La Haye, 1707,..171e. Philos. Trans. vol. 74., part. 1.. Phil. Trans. n.. 341. 4