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SUR LA MANIiRE D'EXTRAIRE
Ces conl'on est souvent forcé d'abandonner. rédiger ce MéSidérations m'ont déterminé à la Société libre d'Amoire, et à le soumettre à de la Somme. griculture du département et Il y a dans la république Batave autantdétourbes, que dans le plus de variétés de partement de la Somme; j'ai même vu, dans la Nord-Hollande , l'espèce de tourbe nommée touzin sur la Haute-Somme. Je n'indiquerai point les différentes méthodes usitées pour leur extraction et leur préparation. Je me bornerai à décrire, avec exactitude et précision, la méthode du moulagegrénéralement suivie dans les provinces de Hollande et d' Utrecht; je désignerai ensuite ce qui pourrait être utilement adopté dans les tourbières du département. Toutes.les tourbes ne sont point susceptibles d'être extraites et préparées ainsi que je vais le décrire : pour y être propres, il faut que la partie fibreuse des plantes qui ont conet couru à leur formation, soit décomposée de la très-divisible ; il faut que la matière tourbe ne soit pas dénaturée par le mélange, de bois ou de roseaux non décomposés , de craie , de tuf ou autres pierres' qui rendraient l'opération difficile : en générai, la tourbe anciennement formée, me parait être la seule que l'on puisse exploiter avec avantage, par les procédés du moulage. Je vais décrire l'exploitation telle qu'elle se pratique dans un terrain neuf. On ouvre , dans ce terrain , un fossé ou petit. canal , en ligne droite , d'environ -
ET DE PRÉPARER LA TOURRE , etc.
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quatre, cinq ou six pieds (I) au plus de large
( depuis 13 jusqu'à 19 décimètres ) , et on le fait communiquer à l'un des canaux navigables
le plus à portée, ce qui est presque toujours très-facile en Hollande. La terre végétale, qui recouvre le lit de tourbe, se jette en entier sur l'un des côtés du canal : sa hauteur depuis environ un pied jusqu'à deux, varie et quelquefois jusqu'à trois pieds ( depuis 3 jusqu'à
io décimètres) Lorsque la tourbe est entièrement découverte, deux hommes procèdent à son 'extraction ainsi qu'il suit.
On piétine l'herbe de la rive du canal, sur laquelle doit être répandue la tourbe pour ainsi dire liquide cette herbe empêche la tourbe d'adhérer au sol. Lorsque le terrain déjà servi à cette opération, ou qu'il a. étéa fauché, on y supplée, en jettant dessus un peu
de foin.
On place ensuite, à - environ trois pieds (i mètre ) de distance du bord du fossé , et
parallèlement, un baquet (2) , de quatre pieds
et demi de largeur, sur environ sept pieds, et demi de longueur (i5 décimètres sur 24), (Voyez les plan et profils du baquet, , (i ) Toutes les mesures linéaires sont désignées dans ce Mémoire, en pieds, pouces et lignes de Paris, et en mètres ou parties du mètre. J'ai cru devoir conserver les anciennes mesures , plus familières aux habitans des campagnes pour lesquels ce Mémoire est particulièrement destiné. (2) Cette grandeur du baquet est la plits ordinaire. Ir y en a de beaucoup plus grands : j'en ai ve,.4.1ans les tourbières
entre Delft et Rotterdanz , qui avaient environ 8 pieds-de longueur et de largeur (26 décimètres. )
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PI. V.