Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 183]

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sun LA WIANIiRE D'EXTRAIRE , le maximurii. Cette largeur est

souvent relative à la quantité de tourbe que l'on peut extraire Sans déplacer le baquet : elle est

limitée par des perches ou, mieux encore, par des planches qui arrêtent la bouillie de tourbe, et l'empêchent de se répandre plus loin qu'on ne veut. On donne ordinairement

treize pouces d'épaisseur (35 centimètres) à ce tas de tourbe.

Lorsque le premier ouvrier a enlevé au louchet toute la tourbe susceptible d'être extraite de cette manière , et qu'il ne lui est plus possible, à raison de l'eau, d'opérer posé -sur la tourbe, il place un madrier en travers du ca-

nal, et c'est sur ce madrier qu'il se pose 'pour con-

tinuer l'extraction. Ordinairement ce madrier, de bois de sapin, est légèrement incisé en travers avec une scie ou tout autre instrument, pour que les pieds nuds de Poivrier y trouvent une espèce de point d'appui, et soient moins exposés à glisser- lorsqu'il -fait effort pour traire la tourbe. Avant de commencer cette nouvelle ex-

traction, l'ouvrier lave avec soin la planche ou madrier, ainsi que ses pieds et ses mains, et les manches des outils ou instrumens dont il doit faire usage. Cette précaution est néceset il la saire pour être moins exposé à glisser, renouvelle souvent debout sur ce madrier ; il 5, extrait la tourbe à la drague ( Voy. 6 et 7) , et il la jette dans le baquet ou sur le bord. du canai. : cette tourbe est manoeuvrée par le second Ouvrier, ainsi et de la même manière qu'il a été dit ci-dessus ( no'. 6 et 7). Les dragues sont toutes, à-peu-près, de

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forme ovale. Les plus petites que j'ai Viles avaient douze pouces de grand diamètre, et neuf pouces de petit ( 32 et 24 centimètres); d'autres, quatorze et onze pouces ( 38 et 3o centimètres ) ; les plus grandes vingt - deux pouces sûr quinze -( 6o sur 4/. centimètres ); c'est un cerceau ou cylindre elliptique de tôle

ou de fer battu, de dix-huit à ving-quatre

lignes ( 4o ou 54 millimètres ) de largeur, sur environ trois lignes ( 7 millimètres ) d'épaisseur, aiguisé et tranchant d'un côté, et percé de l'autre côté à-peu-près de pouce en pouce ( de 3 centimètres en 3 centimètres) , pour recevoir des ficelles ou des courroies dé cuir-;

destinées à retenir un filet dé corde. Le filet est- plus ou moins grand ; ses mailles plus oit moins serrées, et les courroies qui servent à l'attacher au cerceau de la dragne i-sont plus ou moins longues, plus ou moinà espacées suivant là nature de -la tourbe sur laquelle on opère (1). Les dragues moyennes ( de 38 et 3o cet.. timètres de diamètre ) servent ordinairement à.

couper les lits de tourbe. Elles sont, à cet effet , Un peu plus forteS ; et le filet qui y est appendu, diffère de tous les autres : il à environ neuf pouces (24 centimètres ) de dia-

mètre , et il est attaché au cerceau par des

courroies de 7 pouces ( 19 centimètres ) de longueur, et six lignes (14 millimètres ) de largeur, espacées l'une dé l'autre de plus de (i) Je me borne à désigner ici trois espèces de dragues; la plus petite, la moyenne et la plus grande. Il y en a un grand nombre d'autres intermédiaires.

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