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su n LÀ MANI1RE D'EXTRAIRE
les progrès de cet accroissement du sol audessus de la croûte du bouzin : je ne, pense pas qu'on puisse révoquer en doute cet accroissement ; mais il importe d'en constater la nature et les progrès par des observations précises. Il importe de constater.: -iôLe teins à-peu-près nécessaire pour pro-
duire et former le bouzin à la surface des eaux (1).
continue à végéter et à croître dans l'eau 'ainsi et de 'la même manière qu'il le faisaitlors de_ sa formation. 3°. Quels sont le minimum et le maximum
dé: ,Sdiku épaisseur , et quelles circonstances fa-
vorisent le plus son accroissement. 40. L'époque et les circonstances où il commence à servir de lit 'à une première touche de terre Végétale l'augmentation gradnelle de ce nouveau sol ; et les changemens`suecessifs que la végétation y éprouve. 5. Enfin, de quelle manière se forment les lits de tourbe situés au-dessous du bouziii. Leur origine est-elle antérieure ou postérieure à la croûte bouzineuse qui les recouvre? Il n'entre pas dans mon plan d'aborder, de traiter ces différentes questions, sur lesquelles je -n'ai point de données suffisantes: Je vais xne:boriier à hasarder quelques conjectures sur la formation des lits de tourbe inférieurs au r.
(1) Je pense que le bouzin ne peut se former que dans cl* II
eaux dormants, ou dont le courant est pe-u;sensible.
ET DE PRÉPARER LA TOURBE
etc.
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Je pense que le bouzin est d'une origine antérieure à celle des lits de tourbe qu'il recouvre. On rencontre, à chaque pas, sur la Haute-Somme, du bouzin plus ou moins fornié, au-dessous duquel il n'y a point de tourbe.
On peut, ainsi que je l'ai dit, suivre, poUr ainsi dire, de l'oeil sa végétation et s'assurer que le fond des marais auquel il tient par ses filamens , que l'eau sur laquelle il nage, ne
contiennent pas de matière tourbeuse. Ce bouzin est une des récoltes ordinaires des marais de la 'Haute-Somme ; coupé, il se renou-
velle, il se reproduit au bout de plusieurs années, et l'on peut affirmer que, dans Ces
marais sa formation est antérieure à celle de la tourbe.
Il paraît résulter de ces faits, que la tourbe ne commence à se former sous le bouzin , qu'à l'époque où il s'établit une nouvelle espèce de végétation à sa surface extérieure.
D,ans cet état, l'intérieur de l'eau entre lé
fond dit marais et le bouzin , peut être considéré comme une vaste serre chaude, propre à faciliter, à accélérer au plus haut degré la végétation des plantes aquatiques. Si je supposais que le bouzin végète et croit indéfiniment sous l'eau, dans cette espèce de serre , ainsi qu'il le faisait lorsqu'il était plus immédiatement exposé aux influences, à. la température variable de l'atmosphère ; il en ré,sulterait , ce me semble, que les couches rie-ares étant formées les dernières; _seraient moins décomposées que les autres, et-'que'eeni devraitrouver au fond des tourbierieS'»la tourbe 4a moins divisée plus fibreuse.
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