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LA FABRICATION s vu que l'axe de la tuyère ne passait pas par le milieu du m'eu«. set , qu'il était un peu incliné vers le devant de la l'orge ; riais le trousseau de l'otite étant soutenu par les pinces fort avant dans la forge, les parties qui tomberont dans le creuset à mesure qu'elles entreront en fusion , ne traverseront pas l'espace parcouru par le vent des soufflets , elles ne pourront par conséquent être altérées par son action , elles traverseront une grande quantité 4 charbon, parmi lequel elles acbeveront de perdre le principe qui les oxydait, et de s'unir à celui qui doit les porter à l'état d'acier. La fonte ne tombera dans le creuset que lorsqu'une partic des scories y sera déjà rassemblée. Le métal plus pesant occupera la partie inférieure, et sera par conséquent recouvert de scories qui éloigneront le çontaot 41e l'air envoyé par les soufflets mais il serait dangereux de conserver audessus du métal en fusion une trop grande quantité de scories, qui l'éloigneraient trop du centre .['action du feu , et qui tendraient à le refroidir trop promptement. 11 en résulterait plusieurs inconvéniens ; la fonte se refroidissant trop vite, conserverait une partie du sédérite , du laitier, etc. qui seraient saisis et renfermés par le métal devenu pâteux au lieu qu'étant tenue long-tenis fluide, elle se débarrasse facilement de toutes ces parties étrangères , qui étant plus légères, s'élèvent peu-à-peu à la surface. Aussi l'ouvrier a-t-il soin de faire évacuer de tems en teins.leà scories , et lorsqu'il juge en-avoir retiré une assez grande quantité , il ferme le trou destiné à cette évacuation par un tampon de fer qui est porté par une verge du même métal.
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La loupe retirée du creuset à une
forme
demi-sphérique, elle a une couleur blanche' et jette de vives étincelles ; on en voit couler du laitier et du phosphate de fer. .Ces flux augmentent après les premiers coups de marteau; les bords de la loupe sont ordinairement garnis de grosses croûtes qu'on en détache à coups de masse ; ces croûtes sont des scories qui, s'étant portées vers les bords de la loupe , ont eu le contact du creuset et se soie refroidies promptement.
IU FER ET DE L'ACIER , etc. 387 Le marteau pèse 570 liv. ( poids de Vienne),
il est de fer forgé, la tranche est garnie d'acier , l'enclume est de même métal couvert d'acier ; elle est établie dans un massif de fer
coulé pesant 15 quintaux. La loupe reçoit plusieurs coups de marteau; --elle prend une forme plus concentrée et mieux déterminée, en même teins qu'il se détache de sa surface des croûtes de scories. On la coupe
en deux, et chacune de ces moitiés en plu-
sieurs parties, de manière qu'elle se trouve divisée en huit ou dix parties ressemblant aux saumons de plomb. Ces saumons pèsent 10 à 12 liv. cluteun ; on les jette de côté sur le char-
bon, pendant qu'on prépare la forge où ils
doivent être portés. L'ouvrier -prépare sa forge aussitôt que la
loupe en est retirée ; ii Vide presqu'entièrement. le creuset, enlève les scories qui y sont restées, le remplit ensuite de petit charbon bien tamisé ; il jette de gros charbons pardessus, et garnit de fresil le devant de la forge.
prend trois des saumons qui Tiennent
d'être détachés de la loupe, et lorsqu'ils sont encore rouges il les porte à là forge ; après les avoir saisis chacun avec une forte pince, il les place baaucoup au-dessus de la tuyère, et les recouvre bien de charbon ; il jette pardessus un peu de scories et de batitures , et arrose le charbon avec de l'eau dans laquelle il adélavé de l'argile. Vingt minutes après, un des saumons est retiré du feu et porté au martinet. Son extréBb2