Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 209]

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SUR LA FABRICATION

opération on ne peut que rendre plus parfaite la combinaison du fer avec le carbone ; rejette les morceaux qui ne sont pas d'assez bonne qualité pour être convertis en acier ; on sépare des autres les parties qui . portent une empreinte de détérioration. Les barreaux d'acier sont sujets à avoir, leurs extrémités- mâchées, remplies, de gerçures : on coupe cette extrémité sur la longueur d'un pouce environ , le morceau qu'on en détache n'est pas corroyé, il est employé comme mock.

Pour :préparer le S barreaux d'acier et leur donner la chauffe qui doit précéder le corroyage, on les casse en morceaux de 8- à 12 pouces de longueur, et on les dispose de la inanière suivante. Dans une petite forge gal--;

nie d'un creuset semblable à un foyer de , on remplit le creuset de pous-

c:haufferie

sier de charbon jusqu'à trois pouceS environ au-dessous de Ta tuyère ; on enfonce delà le charbon et à deux pouces en avant de la tuyère -un dés, morceaux' d'acier brut ; on pré-

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sente une de ses arêtes an. jet de l'air pour le détourner de sa direction , et le forcer à se jeter vers la droite et vers la gauche à six 'pouces en avant de ce premier barreau , et dans la direction de la tyère ; on enfonce dans le charbon un second moreeau d'acier et l'on reCouvre ces ciettiÉ morceaut par un petit

barreau placé herizontalement dans là direction de la tuyère ; on pose sur/ce dernier les bouts de quatre berreaUx dont nuite etrémité est posée Sur les CharbonS , den. surle ',tant deux sur le ckrrière dé la forge. Sur cé plancher on forme un premier life de petites

DIT FER ET DE L'ACIER, etc.

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barres d'acier placées l'une à côté de l'autre, à la distance de 3 à 4 lignes.; sur le premier lit on en forme un second 'disposé en sens çontraire. On forme six lits successifs , et chaque lit contient 8 et 12, et jusqu'à 14 petites barres : on a soin de ne pas approcher les barres à plus de quatre pouces de l'âtre, et de les disposer sur Ie devant et Sur le derrière de

la forge, de manière que le charbon puisse

glisser par-dessous les différens lits. On couvre l'acier de "gros charbon, on garnit bien l'âtre, le devant ,et le derrière de la forge de poussier

de charbon; on allume le feu, on donne le

Mouvement aux soufflets , et ce mouvement est entretenu très-lent pendant toute l'opéra tion. D'après ces dispositions les barreaux d'acier ne seront pas exposés à l'action de l'air ; ils seront toujours enveloppés de charbon : l'ouvrier a soin de le faireeglisser par-dessous les différens lits à l'aide d'une verge de fer : l'acier achèvera sa combinaison avec le carbone, bien cette combinaison deviendra plus parfaite, »

plus intime, et comme on en sépare sous le

martinet les parties qui ont été brûlées dans les opérations précédentes, il doit être beaucoup plus propre à être converti en acier raffiné.

Les barres d'acier restent une heure et demie ou deux heures au feu de cette forge après ce teins on les en retire rouges-cerise, et on les porte sous un martinet pesant, environ 3oo liv. (poids de Vienne. On les étire en petites barres ayant no à 14 pouces de longueur, 2 pouces de largeur, 6 à 7 lignes d'é-

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