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SUR LA FARILICATION le Les scories et les ba.titures contiennent un., peu de fer ; il se joint aux parties d'acier qui
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entrent en fusion et se rassemblent dans le creuset au fond du bain qui forme les scories fondues'; il en résulte un lopin de fer que
l'on retire de teins en tems. Ce lopin pèse environ 18.1iv. On l'étend sous le marteau, on en forme clis barres plates d'un fer très-dur, mais que l'on parvient à rendre meilleur -par des opérations subséquentes. Les barres d'a.cier raffiné ont, comme je l'ai dit, une couleur grise dans leur fracture, elles ont lé grain assez gros tf l'extérieur, elles ne
sont pas aussi nettes que .les barrés de fer,
elles sont couvertes de petites boursoufflures ; il s'en détache quelquefois des paillettes noires d'oxyde de fer. Cet effet est dû à l'action que
l'air extérieur a exercé sur ces barres encore
rouges ; il en a oxydé là surface. Le carbone qui était uni. au fer noircit cette surface , ou produit les petites boursouffiures qu'on y aperçoit; aussi ces barres seraient-elles polies comme celles du fer, si on les avait fait refroidir environnées de charbon ou de tout au-. tre corps qui les eût ,9-atanties du contact de l'air
extérieur. Pour s'assurer de la bonne qualité de l'acier raffiné, on met au feu l'extrémité d'une barre, on l'en retire lorsqu'elle a la couleur rouge-cerise et on là porte sous un marteau qui ne soit pas trop peegeti .ou bien on, interpose sous le marteau un Morceau de fer ou de bois qui détruise en partie son effet. On étire l'extrémité de la barré de manière à lui donner seulement la grosseur.- duetit doigt, on la plonge rouge dans l'eau 011 l'y laisse
DU FER ET DE L'ACIER, etc. 395 refroidir, on la fait ressuyer devant le feu pour faire évaporer l'eau qui est à la surface. On la casse ensuite ; l'acier doit avoir un couleur grise un grain extrêmement lin ; il ne doit présenter aucune tache , aucun filet ou nerf, aucune partie étrangère: Tels sont les procédés suivis à S t.-Gallen poiir la fabrication de l'acier ; ils sont à-peu-près les mêmes dans toutes les forges appartenant à la Société, et l'acier qu'on y fabrique est le plus estimé de toute l'Allemagne la compagnie a pris les plus grandes précautions pour lui conserver sa réputation. Toutes les barres portent le sceau de la compagnie , la marque de la fabrique, celle de l'ouvrier, l'année de la fabri:
cation; tout l'acier reconnu défectueux est renvoyé à la forge-, il est payé par l'ouvrier, et le prix en est retenu sur son salaire. Dans une forge composée de 3 fourneaux et d'un marteau , on fabrique dans un jour treize quintaux et demi d'acier brut ( poids de Vienne ).
Le travail dure 16 heures, il nécessite cinq
homnfes ; un pour chaque fourneau, deux pour le marteau- : ces hommes reçoivent chacun 4 kreutzers -par quintal. On raffine dans une forge 6 à 7 quintaux
d'acier en un jour ; il faut, pour ce travail, 'deux hommes, un chef de forge et un enfant au martinet.
La fonte perd 14 liv. par 100 pour être convertie en acier brut, et 18 liv. pour être convertie en acier raffiné : ce déchet devien-
dra beaucoup plus considérable si l'on fait subir à l'acier de nouveaux corroyages.