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s tr 11. LA FABRICATION
faisceau composé de différentes baguettes ou lames, qui , réunis , offrent un dessin qui, s'aperçoit qu'au bout de la barre , qu'on tord ensuite après l'avoir bien soudée, et qu'on fend en deux suivant son axe de torsion pour développer les figures qu'on veut flaire paraître. La méthode des mosaïques , qui est employée dans celle de torsion pour la composition des barreaux ou cylindres qu'on veut tordre, consiste à disposer et à ajuster à côté les unes des autres les différentes pièces dont on veut former un dessin ; il est bon de faire ces pièces longues, afin d'en composer un faisceau qu'on puisse souder facilement, et dont on scie lin bout qu'on incruste dans la laine pour l'y souder ensuite, comme je l'ai indiqué plus haut; on ne fait des barres pour être employées de cette manière, que lorsqu'on a un Certain nombre de figures semblables à répé-
ter sur différentes laines , ou sur plusieurs points de la même lame. S. XIII. Construction de la base d'une baguette qui donnera sur la section,passant par L'axe de torsion d'un cylindre ou d'un prisme Ji base carrée, un contour demandé. Le contour de la ligure étant donné, on le place dans un cache ,j. 25; on divise ce cadre en autant de parties qu'on le juge nécessaire. On suppose ici ce contour placé sur le plan qui passe par l'axe de torsion dit cylindre , auquel il faut donner un diamètre suffisant pour contenir un pe u plus du double de
la figure, car il la faut placer un peu à côté
de l'axe de torsion, afin qu'elle soit plus facile à exécuter, et qu'on puisse tirer du même cy-
brs LAMES PICURSE.E. 431 Endre deux lames figurées. Si on ne veut obtenir qu'une seule lame, on fera passer la figure
par l'axe. Dans le premier cas, c'est-à-dire, si la figure doit être placée à côté de l'axe, elle se construit ainsi: après l'avoir enfermée dans son cadre, et placée sur un plan qui est supposé passer par l'axe du cylindre, on divisera la hau-
teur en un nombre de parties suffisantes et
par tous les points de division, on élevera des perPendiculaires à l'axe du cylindre. Ici la hauteur de la figure est divisée en huit parties ; portion du cercle qui doit indiquer le chemin que doit faire cette figure lorsqu'on, tordra le cylindre, sera aussi divisée en un même nombre de parties ; ici elle est supposée parcourir un demi-cercle. Ceci étant déterminé, on por-
tera les ordonnées de la figure tracée sur la
section qui passe par l'axe du cylindre, sur les rayons correspondans du cercle , savoir, a b
en a' h' , a c en a' c', ad en a' d' , etc. On
fera ensuite passer par tous les points tracés de cette manière une ligne qui sera le contour demandé.
Note du Cit. Hachette. Des trois méthodes de figurer les lames, la plus générale étant celle de torsion , il n'est peut-être pas inutile d'en. aider l'intelligence , en la présentant sous un autre point de vue. Qu'on prenne plusieurs bâtons de cire un peu molle, différemment colorés, et qu'on les réunisse en un faisceau cylindrique et circulaire ; en fixant ce faisceau par une extrémité , et le tordant par l'autre, on obtiendra un nouveau solide, qui étant coupé par un plan passant par l'axe ou parallèle à cet axe , présentera une section dont la figure dépendra de la forme qui aura été donnée aux bâtons de cire, élémens du faisceau ; ce solide sera susceptible de définition rigoureuse, si on suppose qu'en opérant la torsion , l'axe du faisceau primitif est resté lixe , et que toutes les parallèles à l'axe qu'on petit concevoir dans l'intérieur du faisceau , se sont changées en hélices de même pas, tracées sur des cylindres qui ont un axe commun. En effet, ayant admis cette hypothèse qui s'écarte peu de la vérité, le faisceau après la torsion est un solide qui occupe PespaCe que parcourt une figure plane dont tous les points décrivent des hé.,