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FIN DU MÉMOIRE SUR la fabrication du Fer et de l'Acier dans les Forges de la Styrie. Par le Cit. RAMBOITRG, maitre des forges de Tronçais, correspondant de la Société Philomathique de Paris, et membre de la Société d'Encouragement pour l'industrie nationale. Nota. On a fait usage dans ce Mémoire du poids et de l'argent de Vienne. Le florin de Vienne vaut 52 sols 6 deniers environ de France; il est divisé en soixante lireutczers. Le poids de Vienne est plus fort que celui de France, dans le rapport de 11,656 : /0,188 , c'est-à-dire, que 1°,188 liv. de Vienne font à-peuprès 11,656 liv. de France.
50. Fabrication du fer.
ON convertit aussi la fonte d'Eisenhartz en fer forgé ; on suit pour cette opération des procédés particuliers qui dépendent de la nature de la fonte , des principes qui la constituent.
L'acier est une combinaison du fer pur avec le carbone, et les mines de fer spathique don-
nent une fonte qui renferme le fer un peu
oxydé , combiné avec une certaine quantité de
carbone. Pour obtenir l'acier, on a donc été
obligé de suivre des procédés qui ajoutent à la fonte une nouvelle close de carbone, et qui rendent plus intime la combinaison des deux prin.-
T'AB R IC ATION, etc.
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cipes ; et pour obtenir du fer, il faudra employer des procédés qui enlèvent à la fonte. le carbone qui lui était combiné.
La fonte d'Eisenhartz est employée sans choix à la fabrication de l'acier et à celle du fer: lorsqu'on veut obtenir du fer, on la fait aussi fondre dans une forge d'affinerie, mais avant cette
opération on la fait griller sur une forge de
ferme particulière. Cette forge est ouverte devant et derrière ; die n'a -pas de creuset ; mais son aire est parcourue dans toute sa longueur par une rigole
de deux à trois pouces de largeur sur autant de profondeur, qui commence à l'extrémité de la tuyère. On place sur la rigole de petits morceaux de fonte gui se couvrent à la manière des tuiles 3
on charge l'aire de la forge d'une couche de charbon. de huit pouces d'épaisseur; par-dessus ce charbon on pose les plaques de fonte que l'on.
veut soumettre à la calcination ; on les place de champ les unes contre les autres, et on les recouvre de charbon ; on allume le charbon, et on fait mouvoir les soufflets pendant 12 à 14 heures ; au bout de ce teins on arrête .les Soufflets , et on laisse le feu s'éteindre de luiméme , ce qui demande encore plusieurs heures; on retire les plaques de fonte. et on les porte au fourneau d'affinerie. Ces plaques ont à l'extérieur l'apparence de scories ; elles sont noires, mamelonnées et rem-
plies de boursoufflures ; elles sont collées les unes contre les autres , et il faut quelquefois, _beaucoup .de force pour les séparer cette.,, Ee3