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PRÉPARATION DES MINER AIS
richesse variable dans leur masse : il s'opère par terre à l'aide de masses garnies de manches assez longs pour qu'un homme puisse commo-
dément les atteindre étant debout. ( Voyez le tableau , art. 4). La grosseur des fragmens ne doit pas excéder celle d'un ceuf. Ce travail exige peu de dextérité ; il est exécuté par des vieillards. B. Criblage.
Le criblage est une sorte particulière de
triage qui s'exécute sur des matières d'un petit volume. Il s'applique, 1°. aux matières déposées sous les grilles anglaises; 2°. aux fragmens demeurés entre leurs barreaux, nommés matières à schicken ; 30. aux matières riches -recueillies
par le triage, ou obtenues dans les premiers criblages eux-mêmes ( voyez articles 5, 7 , 8,
9 et ii du tableau ) ; 4°. à des matières déjà lavées par d'autres procédés ( art. io ). Les matières riches doivent être préalablement réduites en sable, afin que les portions pauvres qu'elles renferment puissent être séparées. ( Voyez le tableau, art. 6 et 7, et la Description de la casserie ). Les cribles , de forme légèrement conique, ont I 6 pouces au petit diamètre sur 6 de profondeur ; ils sont formés de doztvelles réunies par deux cercles de fer, et ont pour fond un tissu de laiton , formé de mailles dont la grandeur est variable, à raison du volume des matières qu'on-y traite. A. ces cercles sont rivées
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A POLYELAOIIEN.
des poignées coudées. ( Voyez la Description de la criblerie , où l'on indique les dimensions des mailles). L'ouvrier les charge jusqu'à moitié de leur hauteur, et les plonge dans une cuve remplie d'eau. C'est au milieu de ce liquide qu'il imprime au crible diverses sortes de mouvemens propres à opérer la séparation cherchée. 1°. Des mouvemens très-prompts, circulaires dans un. plan horizontal, et alternatifs dans un
sens et dans l'autre , de manière qu'à cha-
que changement de mouvement les matières, en vertu de leur inertie, continuent à se mouvoir dans un sens pendant que le crible a déjà pris un mouvement dans le sens contraire : le minerai très-divisé se délaie , et les parties les plus tenues traversent le crible.
2°. L'ouvrier fait subir à ce qui reste plusieurs saccades verticales, pour ranger le minerai horizontalement. 3'. Il incline le crible de manière à ce que la partie dont II est le plus près sorte de l'eau, et il lui fait éprouver dans cette position plusieurs chocs par son; fond contre la cuve. Le minerai plus dense tend à descendre avec une plus grande quantité de mouvement le long du plan incliné formé par le fond du crible, et sa séparation 'est encore favorisée, 10. par la mobilité de l'eau qui renouvelle ces mouvemens ; 20. par la diminution des Ji-ottemens entre les parties des matières séparées entre elles par le fluide; 30, par la diminution du poids de leur charge, qui épargne la fbrce de l'ouvrier; -
et 4°. par une plus grande différence entre
leur poids , considéré comme MASSE. En effet, F