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PldPARATION DES MINERAIS
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semblables la caisse supérieure est vidée , et
on a recueilli deux brouettées de matières enrichies qu'on peut mettre au net. La mise au net s'opère par un travail sem-
blable à celui du second dégrossissage, niais qui exige plus de force et plus d'adresse , parce que le minerai est plus dense, et que le lavage doit se faire avec plus de soin. Il se termine en deux tours par un bon laveur, et en trois par un laveur ordinaire. Les parties de minèrai qui s'assemblent au bas de la caisse, repassent aux cribles sous le
nom de petits déchets. ( Voyez le tableau art. io). Les vases qui passent da crible dans
les cuves, sont reprises dans la caisse avec très-
peu d'eau ( art. 14 ), parce qu'elles sont plus tenues et qu'on doit craindre de les laisser emporter par un courant trop rapide. Les sables provenant du travail du bocard , et recueillis dans les réservoirs qui y attiennent, sont lavés aux caisses placées dans le grand bâtiment des tables, et dont la construction est là même. Les matieres- Y reçoivent une manipulation unique, semblable à celle rapportée pour le dé-
grossissage des sables de la çriblerie : ce travail est continué jusqu'à ce que le minerai ait atteint la richesse requise pour être livré à la fonderie.
D. Bocardage. La description complète du bocardatsre , exi-
gerait un dessin particulier de la machine , et
une description détaillée des parties qui le
A POULLAOUEN. 9'1 composent. Nous nous proposons d'en faire un
article à part'. Il suffit ici, pour l'intelligence de l'ensemble du travail, de faire connaître que la machine est composée de douze pilons divisés en quatre batteries, ayant chacune une auge particulière que l'on 'charge de minerai, à mesure qu'il se
pile ; que dans cette auge afflue un courant
d'ealnqui entraîne les parties assez divisées par les pilons, à travers des. cribles de laiton ayant , et appliquées deux lignes et demie de sur les côtés et le devant de l'auge.
En sortant de l'auge , les matières sont dé-
posées par l'eau suivant leur ordre. d'e richesse et de ténuité , d'abord dans les réservoirs, ensuite dans les premiers canaux qui y attiennent, et enfin dans les bassins. Le bocardage s'exécute sur les morceaux les
plus pauvres, que l'on sépare par le triage et par le criblage. Son objet est de les réduire en un grand état de division, qui permette de séparer la gangue d'avec le minerai par des lavages subséquena.
E. Lavage sur les tables. Les matières qui ont passé sur les caisses dites allemandes , devaient avoir une masse capable de résister jusqu'à un certain point à l'action du courant (l'eau, toujours très-rapide à cause du peu de largeur de la nappe r qui le forme. Rapidité qui s'accroît encore sur le plan
incliné que forme le minerai amassé dans la
caisse pendant l'opération. Les matières plus divisées sont lavées sur des