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LAVITESSE INITIALE DES PROJECTILES, etc. 125
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SUR UN MOYEN DE MESURER
La vitesse moyenne déduite des dix précédentes est de 390,47 mètres , à très peu de
chose près, la même qui résulte de la totalité des expériences. On a trouvé pour la vitesse , par seconde, des balles lancées par le fusil d'infanterie, 428 mètres, valeur moyen-
ne , dont le rapport avec la précédente est
celui 1 1
environ. Ces expériences serri-
bleraient indiquer- qu'on peut raccourcir le fusil d'infante.rie sans diminuer beaucoup sa
portée ; mais , outre, que les commissaires- ne -
veulent tirer de ces premiers essais aucune conclusion applicable à l'artillerie , il est bon d'observer qu'il y a des considérations militaires , autres que celles de la portée qui déterminent et motivent la:longueur du fusil d'infanterie. Si on voulait, parmi les expériences exac-
tes publiées, jusqu'à ce jour, sur les pro-
jectiles de l'artillerie, en avoir quelques-unes propres à fournir à-peu-près un objet de coinparaison avec celles. rapportées ci-dessus , pourrait prendre , dans l'ouvrage de Hutton celles qu'il a faites avec le 'canon de plus petite dimension , canon qu'il désigne par le n'e 1 , dont l'aine avait 7 décimètres de longueur , et 51 millimètres de :diamètre environ; les résultats généraux consignés dans une table fbrmée d'après l'ensemble des expériences, donnent , pour le cas ol'a le poids de la charge de poudre est comme:ci-dessus , moitié de celui du boulet, une vitesse initiale de 435 mètres par seconde ; ce qui diffère .trèspeu de la vitesse trouvée avec le fusil d'infanterie : les pièces de liutton , numérotées z 3,
et 4,, qui étaient plus longues, ont donné desf Vitesses moyennes plus considérables. Les commissaires ont fait quelques essais avec des demi-charges c'est-à dire , en chas-
sant la balle avec le quart de son poids de poudre ; la vitesse de la balle ainsi lancée , a. été trouvée, valeur moyenne , de 254 mètres dans le fusil d'infanterie , et de 252 dans le mousqueton. Ces deux vitesses sont sensiblement égales entre elles, et excèdent les moi-
tiés 214 et 195, de celles données par les charges entières. On peut présumer que ces circons-
tances tiennent principalement à l'inflammation complète de la poudre , qui a lieu . dans le cas de la demi-charge. Enfin, les commissaires, pour multiplier le plus possible leurs essais sur l'application au ,tir horizontal, de l'appareil du colonel Grobert , ont voulu en déduire quelques données sur la résistance de l'air au mouvement de la balle dont le diamètre était de 15 à 16 .millimètres. La bouche du canon qui, d'abord était à lu, 35 de distance du premier écran fixe, été reculée de 18m, 44, au moyen de quoi sa
distance au premier écran fixe, était de 20m, 79. Dans cette position , la vitesse avec laquelle la
balle chassée par le fusil d'infanterie , a traversé l'intervalle d'un disque à l'autre, a été trouvée, valeur moyenne, de 345 mètres par seconde , au lieu de 428. La diminution est dans le rapport de 42: 34. Les expériences de cette dernière espèce sont en petit nombre, et nous n'en tirerons aucune conclusion; nous ne
dirons rien non plus de quelques épreuves faites pour déterminer la perte de vitesse qu'éprouve