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ZAVITESSE INITIALE DES PROJECTILES, etc. 133 132,
SUR UN MOYEN DE mrsunsa
le plan vertical qui renferme cet axe, traverse l'enveloppe cylindrique en deux points ; la dis-
tance du second point au diamètre, passant par le premier, sert à mesurer l'arc décrit par le système pendant la traversée du projectile dans l'intérieur de l'enveloppe cylindrique. Il est incontestable , d'après cette description , que l'idée fondamentale du procédé par lequel on compare un mouvement circulaire avec un mouvement rectiligne, est de Mathey; mais sans entrer dans aucun détail sur les inconvéniens de sa machine , auxquels il faut
vraisemblablement attribuer le peu d'usage qu'on en a fait, nous nous contenterons d'ob-
server que celle du colonel Grobert en diffère essentiellement 10. Par l'horizontalité de l'axe de rotation ; il résulte de cette première différence que l'axe
ne peut jamais être rencontré par le projectile , ce qui laisse toute facilité d'assurer la ,solidité et la régularité de la position et du mouvement des disques. 2Q. En ce que le projectile ne traverse point une surface cylindrique, mais deux plans ver.,
ticaux , dont l'étendue et la distance peuvent être considérables, et donner ainsi des mesures très-précises. 30. Par l'avantage qu'il offre, et que ne présente aucun des appareils connus jusqu'à pré-
sent , de mesurer les vitesses des boulets de différens calibres, lancés dans des directions inclinées à l'horizon. Il nous reste à rendre compte à la Classe de quelques expériences que nous avons faites pour nous assurer que la balle n'éprouvait pas
de déviation sensible en traversant les disques. Il est manifeste, d'après les premiers principes
de la dynamique, qu'à l'instant où cette balle se trouve dans le plan d'un disque en mouvement, elle reçoit perpendiculairement à sa direction une impulsion qui, dans certaines hypothèses mathématiques , lui donnerait, parallèlement au plan du disque , une vitesse presqu'égale à celle du point où elle se rencontre ( la masse de la balle étant très-petite par rapport à celles des diverses parties mobiles de la machine ) , et alors la vitesse de la balle, calculée d'après la formule rapportée cidessus , serait infinie. Les phénomènes effec-
tifs diffèrent considérablement de ceux déduits de pareilles hypothèses , vu la compressibilité des disques , leur peu de dureté, et la prodigieuse rapidité avec laquelle ils sont pénétrés (1) ( la durée du passage du demi - diamètre à tra(i) Il est bon de donner sommairement les raisonnemens sur lesquels ces assertions sont fondées. Tous les corps de la nature.ét an t plus ou moins compressibles , l'état de mouvement final résultant de l'action de deux corps l'un sur
tre , ne s'acquiert pas à l'instant même du contact , mais
après un teins fixé, qui est très-court et les corps, pendant la durée du contact, passent par tous les états de !nouvel:tiens intermédiaires entre l'initial et le final. D'après ces faits incontestables, si l'un des corps échappe à l'action de Pauire axant l'Instant où, par la suite naturelle du choc, ils auraient cessé de se presser mutuellement, l'état de mouvement auquel ce corps arrivera réellement dans ce cas ,. différera d'autant moins de son état initial , et d'autant plus de celui où il Nerait trouvé si le choc eût été consommé, que le contact aura eu moins de durée ; et cette durée peut êtr e si courte, que l'état initial ne soit pas sensiblement modifié., C'est le cas des expériences rapportées dans le texte.,
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