Journal des Mines (1803-04, volume 16) [Image 78]

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SITUATION DE LA MINE DE CUIVRE

lever tous les doutes qu'on pourrait former sur l'exactitude des résultats obtenus, s'ils n'étaient d'ailleurs complètement confirmés par l'examen qu'a fait de la même mine le Cit.Vauquelin ,dont le DOM seul est une autorité irrécusable. (c Il suit des expériences du Cit. Raux » 10. Que la mine est un mélange plus ou moins intime, d'oxydes rouges et bruns de fer, d'oxyde brun de cuivre , d'un peu d'oxyde vert de cuivre ( peut-être à l'état de carbonate) , de sulfure de fer, et d'un peu de silice. » 20. Que le sulfure de fer de cette mine parait ne contenir le cuivre oxydé qu'à l'état de mélange, mais que les portions de sulfure D3 ne sont ni assez pures, m assez homogènes,

pour que l'on ait pu décider positivement, s'il n'y existe pas réellement de combinaison » triple de soufre, de fer et de cuivre.

30. Que sans s'arrêter à déterminer les proportions respectives de tous les composés naires , variant d'ailleurs d'une place à l'au» tre dans le même échantillon ; il -y a sur ioo parties en poids de ce minerai : De 25 à 28 de cuivre métallique , dont la

» majeure partie est à l'état d'oxyde brun, et mêlé à l'oxyde et au sulfure de fer.

De 3o à 35 de fer métallique, mais à différens états de combinaison, formant, soit un

sulfure , soit des oxydes. De 2.4 à 28 de soufre formant du sulfure de fer. De 2. à 3 de silice. Enfin une proportion d'oxygène très-difficile à estimer, portant le cuivre et une partie » de fer à différens degrés d'oxydation ».

DE STOLZEMBOURG , etc..

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Les échantillons que j'ai pu me procurer

13ans les Haldes , ou chez les habitons de Stolzembourg , n'offrent aucune trace de carbo-

nate ni d'oxyde vert de cuivre , ils sont uniquement formés de cuivre pyriteux (Haiiy ) , attenant à une gangue de sparth perlé (chaux carbonatée ferrifère ) -, d'un blanc éclatant dans sa cassure 'fraîche , mais. qui brunit promptement par l'action de l'air , la mine joint à un beau brillant métallique , la teinte jaune rougedtre qui appartient à celle de son. espèce dans lesquelles le cuivre abonde.

La teneur de 25 pour lao en cuivre , est -une des plus considérables que puisse présenter le cuivre pyriteux , et un gîte abondant de cette nature serait un trésor d'un prix inestimable, si l'on en juge par la teneur infiniment moindre des minerais de la même espèce, exploités dans plusieurs contrées de l'Europe, et notam-

ment d'après ce qui a lieu aux fonderies de SaintBel et Ch.essy ( dans le ci-devant Lyonnais ) , où

l'on traite avec avantage de la mine qui ne

donne que 5 à .6 de cuivre pour lao. Mais une considération qu'on ne peut passer sous silence, c'est que le Minerai de Stolzembourg doit être, d'après la nature même de sa gangue calcaire et ferrugineuse, d'un traitement facile (1), sur-tout étant exempte du mélange des deux substances, la -.blende (zinc sulfuré ) , et la galène (plomb (i) I es carbonates de chaux et de fer qui accompagnent le lainerai , seront convertis par un premier grillage , chaux et en oxyde de fer, dont la présence contribuera sin. gulièrement à ,hâter la séparation du soufre contenu dans la ruine.

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