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168 pour toit le calcaire compacte,
pour mur la chaux sulfatée.
Origine des sources salées.
sous, le calcaire com.pact , et sur un gypse communément gris , de la formation secondaire la plus ancienne , se rapprochant plus ou moins de l'espèce nommée muriacite (soude muriatée gypsifère ) ; ce gypse repose ordinairement sur le grès ou sur un schiste marneux.
L'origine des sources salées est la même
que celle des autres sources ; seulement la
couche que suivent les eaux, est d'argile salifère dont elles dissolvent le sol ; elles y en-
trent donc insipides , et en sortent salées ; elles sont généralement permanentes. Ces eaux approchent ordinairement du deOn peut toujours es- gré de saturation , lorsqu'elles sortent du roc péter d'enrichir une
salé , elles s'affaiblissent ensuite de plus en """e l'ai- plus à mesure qu'elles s'en éloignent , par le ble.
mélange d'eaux douces , ensorte que toutes
les fois qu'on a une source faible , on peut espérer d'en obtenir une plus forte , en cher-
Les sources salées Sor-
tent ordi-
nairement de montagnes gypseuses, dont les couches
plongent dans Pintérieur et se
relèvent en-
suite.
E T LEUR EXPLOITATION'.
SUR LES SALINES
chant les filets d'eau douce qui se mêlent avec elle-dans son cours, et leur ménageant une autre issue. Les sources salées ne se présentent, suivant M.Striive , que dans les contrées gypseuses,
dont les couches qui parviennent au jour
plongent dans la: montagne , non qu'elles s'y même inclinaison , niais prolongent avec elles se relèvent ensuite en formant un coude ; on conçoit, en effet, qu'alors le . gypse qu'on rencontre dans le voisinage de toutes les salines , peut se présenter au jour sans que la couche salifère superposée ait été dé-
truite 3 nais ce n'est pas le seul cas pos-
sible ; ensorte que l'auteur a peut -
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être un
peu trop généralisé, en avançant que, (c Dans » toute contrée gypseuse , dont les couches ne plongent pas dans la montagne, on ne peut pas se flatter de trouver de sources Salées
replis Au reste, cette disposition a été observée deCes couches les deux bran; dans beaucoup d'endroits font l'office de réserches repliées de la couche font l'office d'un voirs. réservoir, que l'on peut concevoir formé d'un Système de syphons; ce qui cxp!ique pourquoi, en perçant au-dessous de la sortie naturelle des eaux, on obtient une source plus abondante et plus saturée , sur-tout dans les premiers teins : elle diminue ensuite graduellement en quantité et en qualité , jusqu'à un Certain terme, passé lequel elle reste stationnaire : mais elle est toujours plus forte qu'elle cosé,en. la différence de ni- c,7 qui en ne l'était 'Veau des primitivement' deux branches du syphon étant plus rpeostne'en.:grande, et la masse des frottemens moindre, ploitation. puisque le chemin qu'elle a à parcourir est
raccourci. On conçoit pourtant que l'avantage de ces abaissemens est limité , et qu'on ne doit jamais descendre au - dessous de l'arête inférieure du crochet que forment les deux pans de la couche ; on obtiendra une source encore plus abondante , si On la coupe ayant 'qu'elle arrive au replis c'est-à- dire , dans la première branche. réserCes observations sont principalement appli- Lenaturel, de Bex , voir cables aux sources salées des environs des sources que l'auteur avait spécialement en Vue. Pen. salées des de dant long-teins on a -cru ces sources renfercylinniées dans un noyau argileux fendillé,