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INPLU.ENCE DU MANGANiSE
DANS LA PRODUCTION DU PER, etc.
Au reste , la fonte grise, pour offrir ces caractères, ne doit pas être refroidie trop promptement: car, clans ce cas, qui arrive lorsqu'elle est coulée en plaques minces, la fonte douce est à petitsA grains et d'un gris clair, la truitée est blanchâtre, et l'aigre entièrement blanche. Lorsque la fonte grise est très ( grell) aigre , elle est épaisse, et coule lentement à sa sortie d.0 fourneau : elle fait entendre un petit bruissement ; et présente un bouillonnement : elle se fige promptement, et alors il se fait de petits 'tourbillons à sa surface : cette surface, lorsque la fonte est figée, est pleine de petits trous ou concavités. Sa cassure est assez blanche, et son aspect intérieur n'est souvent ni raboteux ni grenu , mais plutôt uni : le tissu est alors si serré et à grains si fins , qu'on ne peut plus reconnaître les cristaux. Cette fonte est aigre , cassante ; elle s'affine très - aisement, mais en éprouvant un grand déchet, et
tranquillement à sa sortie du fourneau., et se
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donne le plus souvent un mauvais fer. Elle
est un résultat qu'on ne désire presque jamais obtenir (1). La fonte grise, lorsqu'elle est très - douce (gaar), çst également épaisse, mais elle coule (1) On cherche soigneusement à éviter l'espèce de travail ( dusfourneau) qui donne cette fonte, non-seulement parce que la fonte est mauvaise , mais encore parce que le fondage va mal, le laitier se trouvant très-chargé de fer. En outre , le fourneau est alors dans un tel état , qu'une
petite négligence peut avoir des suites fâcheuses : par
exemple que le vent soit un/peu trop fort, ou que la charge soit trop considérable en minerai , le creuset court alors risque de s'engager ; si cela arrive, il n'y a plus de remède, il faut mettre hors.
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fige bien moins promptement que la précédente; elle est aussi épaisse que celle-ci, mais plus fusible. Pendant qu'elle coule, elle .Paraît recouverte d'une espèce d'écume, et jette beaucoup de carbure de fer sur sa surface (1); cette surface est rude, légèrement ondulée, mais sans trous ni aspérités : la fonte a un certain degré de ductilité, et ne casse pas aisément., Son affinage exige un peu plus de tems que 'celui de la fonte aigre mais elle éprouve moins de déchet, et donne le meilleur fer. Sa fluidité pâteuse la rend tout aussi impropre pour les ouvrages de moulerie que la fbnte aigre : celle qui convient le mieux pour ces ouvrages est la fonte truitée (mitoyenne, halbirte), parce qu'elle reçoit mieux les empreintes des moules. Souvent aussi cette
sorte de fonte est la plus propre à l'affinage, excepté dans les cas où les minerais portent une matière qui tend à rendre le fer cassant à froid ou à chaud : dans ce cas, la fonte la plus (i) Je crois avoir remarqué que le carbure de fer ne commence à se montrer sur la surface de la fonte , que lorsque la température de celle - ci est devenue moindre que ce
qu'elle était dans le haut fourneau. C'est ce dont on s'a-
perçoit facilement lorsqu'on coule les gueuses 5 le Carbure
ne se montre que lorsque la fonte est déjà à une certaine distance de la percée. Il me parait que le carbone est disdans la fonte, et qu'il s'y comporte à-peu-près comme sous dans les sels dans l'eau. Lorsque ce fluide baisse de température, une partie du sel se sépare et entraîne avec lui une portion
d'eau de cristallisation 5 de même lorsque la fonte se refroidit , une partie du carbone dissous se sépare en em-
portant avec lui un peu de fer qui le constifue.en carbure. S'il en était réellement ainsi , ce serait figurément que l'on dirait que la fonte contient du carbure de fer.
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