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INPLTJENCE DU MANGANiSZ
ne contiennent que très-rarement du carbure De l'affinage de la fonte blan-
che , et de la fabrication de l'acier.
de fer. Dans l'affinage de ces fontes, celle qui estgrell exige moins de teins que l'autre (e,-aar), elle acquiert plutôt de la malléabilité ; mais cette variété (É,Trell) même ne s'affine pas aussi facilement que les trois variétés de l'espèce précé-
dente, et c'est ce qui constitue la principale
différence entre les deux espèces. Les fontes de minerais manganésifères ( la gaar et la grell mêlées ensemble ) s'affinent si difficilement, qu'on ne peut en tirer que de 3o
à 36 quintaux de fer en barres par semaine, tandis qu'on en -obtient de 50 à 56 des fontes
grises. Lorsqu'on affine la fonte grise, la partie qui se détache de la gueuse n'est plus entièrement
fluide, et, par cette première opération, elle acquiert déjà, jusqu'à un certain point, un premier degré d'infusibilité et de malléabilité, bien petit, à la vérité, comparativement au fer; mais après que cette fonte a été travaillée et portée plusieurs fois sous le vent des soufflets, elle
acquiert ces qualités dans un haut degré. La fonte blanche (manganésifère) exige beaucoup plus de teins et de travail pour être affinée :
en fondant, elle gagne le fond du foyer, oi elle reste fluide; de sorte qu'on ne peut pas, de suite, la pétrir en un masset pour la replacer su r le charbon et l'exposer à l'action du vent, ainsi qu'on fion de minerai, parce qu'autrement le creuset s'engage" rait, la fonte se figerait et se collerait sur la sole et ,ur la dame; inconvénient qui est moins à craindre dans le tondage des autres minerais.
DANS LA PRODUCTION DU FER
, etc.
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le fait dans le travail de la fonte grise. Si, en refroidissant le fond du foyer (i), l'on fait figer la masse fondue, et qu'on la replace, en entier ou par morceaux, sous le vent, elle refond bien
plus vite, et reste plus fluide que la grise; de sorte que ce travail doit être recommencé plusieurs fois. Afin de l'exposer davantage à l'action du vent, on fait en sorte que le fond du foyer soit moins enfoncé au-dessous de la tuyère, et
l'on donne moins d'inclinaison à celle - ci. De cette manière, la fonte est plus en contact avec le vent, et est exposée à une chaleur moins forte : malgré ces soins, l'affinage exige bien plus de tems que pour la fonte grise. Dans quelques endroits, où l'on affine encore la fonte blanche, le foyer est disposé d'une ma-
nière toute différente : on le fait étroit, profond, et l'on donne plus d'inclinaison à la tuyère. Cette sorte de travail est appelé ciffinagefroid, parce que, après que la gueuse a éte fondue, et que la matière est dans le foyer, on la laisse refroidir ; on arrête les soufflets et pousse le charbon à l'écart : au bout d'une demi-heure, lorsqu'elle est figée, on la replace sur le charbon, et l'on donne le vent : comme alors cette fonte doit encore rester exposée à l'action du vent jusqu'à ce qu'elle ait acquis le degré de chaleur pour fondre, et qu'elle ne fond que très-lentement, elle ne peut que se bien affiner. On ne gagne rien en teins par cette méthode, car on emploie un tems considérable pour le (1) Pour refroidir le fond , on dispose au-dessous un canal dans lequel on peut faire passer à volonté la quantité breau que l'on juge convenable.