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A LA FONDERIE DE POULLAOTJEN.
avant de verser le métal dans les moules, lui. donner tout l'éclat dont il est susceptible. Pour parvenir à ce but, on jette dans le bassin une demi-brouettée de balayures de bûcher, et une livre et demie de résine que l'un des aides ajoute par petites pontons , tandis que le 'chef,
métal obtenu devient un trop faible dédommagement des frais de combustible et de la main-d'uvre, et l'on cesse d'alimenter le feu ;
muni de l'écumoire ,agite rapidementle métal, et met toutes ses ,parties successivement en contact avec les matières combustibles qui surnagent. L'inflammation extrêmement vive que la résine communique aux feuilles sèches, et aux brins de bois avec lesquels elle se trouve mêlée,
élève singulièrement la température à la surface du bain, et détermine la réduction compiète de toutes les parties que l'ouvrier y amène. Le chef-ouvrier dispose les moules, le faiseur de feu et le second aide, y portent le métal dans des cuillers de fer , n". 9 et io. Le premier aide travaille seul pendant ce tems au
fourneau, et l'un des brouetteurs alimente
la chauffe. On fait -à chaque opération huit à neuf percées, et ordinairement trois moulages, dont le premier fournit 16 à 18 lingots, le second 3 -ou et le dernier 2. . formant en somme 4' livres de plomb argentifère. 1377 La réduction devient plus difficile, à mesure que les matières s'appauvrissent ; le métal .
plus disséminé ne se rassemble qu'avec lenteur,
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OPÉRATIONS QUI S'EXÉCUTENT
et à une température fort élevée , quelques parties trop amollies se forment d'ailleurs en pelottes qu'on ne peut diviser avec la spadèle , et dont le centre ne peut être que faiblement atteint par la -chaleur. A une certaine époque donc, la quantité de
immédiatement après on vide le fourneau. Toutes les matières qu'il contient sont tirées
en dehors par la porte k (pl. IX), ouverte audessous de la cheminée , au moyen d'un long rouable de fer (no. 3, pl. XI) , «que le f'aiseur de feu manoeuvre en appuyant le manche sur la tringle de fer i, désignée dans le plan. Le maître et les deux aides, munis de leurs spadèles , chassent les crasses vers la cheminée, de manière à ce qu'elles puissent être facueillent saisies par le rouable. Enfin les brouetteurs refroidissent avec de l'eau le tas qu'elles
forment au pied du fourneau, et ils les trans-
portent en plein air, à la place qui leur est assignée.
2°. Coupellation ou affinage. Lorsqu'on s'est rendu compte du travail qui s'opère au fourneau à réverbère, il est presqu indifférent , pour l'intelligence du traitewent général, que l'on passe dans l'atelier des fourneaux à manche, ou dans celui de la cou-
- pellation. Dans le premier, on traite les crasses
blanches, résidu du grillage et de la première fonte, avec diverses matières plombeuses sorties des fourneaux d'affinage : dans le second, on se propose d'extraire l'argent des plombs qui proviennent de la fonte au fourneau à réverbère, mêlés dans une certaine proportion avec ceux obtenus dans les fourneaux à manche.
De sorte que l'on voit dans l'un. ou l'autre,