Journal des Mines (1803-04, volume 16) [Image 109]

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A LA FONDERIE DE POULLAOUEN.

OPÉRATIONS" QUI S'EXÉCUTENT

en face ; 3". le pont de la chauffe; 4.. une sorte d'ouvreau par lequel on projette de l'eau sur le plateau d'argent qui est rassemblé au fond de

la coupelle, à la fin de l'opération.

A. Formation de la coupelle. Les deux fa" iseurs de feu transportent les cendres, dans des casseroles de bois ( voyez les outils no. 35 , pl. XI) , du bâtiment où elles ont été préparées au fourneau de coupelle. Lès six premières casserolées sont jetées dans

le passage des litharges , dont nous avons indiqué la position ; elles y sont soutenues en dehors par mie table de bois fixée provisoirement. Les casseroles qui viennent après sont versées dans l'espace qui doit contenir la coupelle ; le chef les dispose sur le pourtour à la

suite les unes des autres, en commençant à former le bassin sans cependant qu'aucune cendre en doive encore occuper le centre.

L'aide demeure surie passage, où il dispose les

cendres que le chef, trop pressé par leur affluence , ne peut recevoir. Tous deux sont munis d'un -Coûteau de bois , pour ranger les cendres , et d'un pilon pour les battre. ( Voyez les n°5. 25 et 26, pl. XI). Le passage est rempli, lorsque le pourtour du fourneau a été tout-à-fait garni ; le chef achève de le battre, et s'occupe aussitôt après de terminer la coupelle. Le premier coup de

pion y est donné à 18 pouces du centre,

distance où les cendres commencent à avoir une certaine épaisseur ; les coups qui suivent sont (humés -dans la direction des rayons de

l'aire

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Faire du fourneau, et de manière à ce que les empreintes de chacun empiètent d'environ 2 pouces les unes sur les autres. L'ouvrier agit du centre à la circonférence, et de la circonférence au centre. Après que toute la surface a été ainsi battue une fois, le chef resté seul, nettoie l'emplacement libre ( d'environ deux pieds et demi de diamètre) qui a été ménagé au centre, et y dispose trois casserolées de cendres pour former le fond du bassin , lequel doit offrir une sur-face à-peu-près plane. Cela fait, le même ouvrier donne un premier coup de pilon au centre, puis d'autres coups qui forment un anneau autour de celui-ci ;un-second anneau est formé. autour du premier, un troisième autour du secoud, etc. . . . jusqu'à ce que le pilon atteigne les cendres déjà battues. La -même manoeuvre

se répète trois autres fois , toujours par cer-

cles concentriques r mais qui s'étendent alors .sur la totalité de la Coupelle. Ce premier tassement opéré avec ménagement, a donné assez

de solidité à l'ensemble de la Masse , pour qu'elle puisse être fortement frappée. L'aide vient seconder le chef; tous deux commencent

'à frapper du.côté de la buse ; agissant à droite, et l'autre à gauche , de -Manière à:ce que les empreintes des pilons forment des rayons

qui prennent naissance à un-pied du centre

-

ils se joignent au passage des litharg,es. L'aide

sort alors, et le chef s'occupe de faire disparaître avec un couteau de bois, toutes les irrégularités de la coupelle, qu'il nettoie en jetant en dehors toutes les parties qui n'y adhèrent pas. Il bat enfin une dernière 'fois le pourtour Volume 16.

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