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A LA FONDERIE DE FOTILLAOUEN.
OPR.ATTONS QUI S'E)d:CiftENT
heures après que l'argent à été mis en fusion , l'ouvrier vide l'ouverture H, et i y introduit là lingotière qui a été chauffée depuis le commencement du travail arec la braisé tbinibée de la grille ; il prend ensuite la petite pelle, n°. (pi. XI ) , de' la main gauche, ét la place audessous de l'ouverture de la coupelle tandis qu'il fait tomber de l'autre main, par la même ouverture, les cendres du fond de là coupelle
avec la petite broche n°. 29, en évitant soigneusement qu'il n'en tombe dans la lingotière. Il s'arrête lorsqu'il est ainsi arrivé de proche en
proche aux cendres rougies par la chaleurdn bain, et opère aussitêt la percée avec une petite broche de fer , chauffée d'avance , qu'il
y introduit de manière à- atteindre précisément' le point le plus bas du bassin (1).
L'argent coule dans la lingotière jusqu'à la dernière. portion, et sans qu'if puisse s'en perdre la moindre parcelle. On rapproche ses parties: k forts coupsmasse , ausSitêt qu'il a été' suffisamment solidifié-, et on le porte enfin à lacaisse après l'avoir essayé, pesé, et marqué au., coin de la compagnie. (1) La température' 'du fourneau surie pont de la. chauffe,
au moment de la percée, doit être de '73o à 740 degrés du thermomètre de Réaumur. (Voyez le Journal des Mines, tonie 2 page 272).
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,40. Fonte aufourneazs à manche. (17-0yez le
dessin du fourneau , planche X, fig. 6, 7, - 8 et 9, et la description). Le service de chaque fourneau occupe ; Un fondeur. Son aide. Un porteur de charbon.
Nous n'insisterons dans la description de ce travail ( dont la plupart des fonderies peuvent fournir des exemples.) que sur ce qui est particulier ;à l'établissement de Poullaouen. La .fonte au fourneau à manche a pour objet dlextraire le plomb argentifère contenu dans les résidus du travail opéré au fourneau à réverbère , et au fourneau de coupelle, savoir : les crasses blancheS:, le résidu du grillage et dela première fonte, les ,écumages de l'affinage , les premières et les dernières litharges , les pierres de coupelle , les débris de sole di' fourneau à réverbère, et les cadmies descheminées. On y ajoute les débris des,vieilles soles
même du fourneau à manche , et pour fondant .les scories provenant- des fontes précédentes. Ces différentes matières contiennent lé plomb.
à l'état d'oxyde, uni à une certaine quantité de soufre , de zinc et de fer. L'opération consiste à les mettre en contact avec le charbon à une haute température. La forme des fourneaux 'est, connue ; elle est d'ailleurs exprimée aved: détail dans les
6, 7 , 8 et 9 de la dixième planche. (Voyez; la description ).
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